Si vous n'avez toujours pas découvert Les chroniques de San Francisco d'Amirstead Maupin, c'est bientôt l'été, le moment est juste... parfait !
Les protagonistes de cette magnifique saga me sont chers. Comme des amis résidant à l'étranger, je suis heureuse de les retrouver avec cette sensation étrangement paradoxale. C'est comme si nous nous étions quittés la veille, pourtant il nous faut reprendre nos marques.
Dans cet opus, Mary Ann, dans la tourmente, revient vers ses racines et tout particulièrement vers son meilleur ami, Mouse.
Michael Tolliver semble avoir fait la paix avec lui-même. Si le temps a diffusé ses effets de sagesse, l'usure n'est jamais loin. Mme Madrigal attend la mort en kimono. L'infidélité, même si elle fait partie du contrat, blesse encore. Le message est universel. Gay ou hétéro, impossible d'accepter la différence de l'autre si on nie la sienne.