Un groupe de jeunes techniciens militaires accros d’informatiques installent en secret, dans une prison désaffectée ayant servi pour des actes de torture, un simulateur de combat. Mais ils vont vite découvrir que quelqu’un ou quelque chose a réussi à pénétrer leur software. Un nouveau joueur mortel a rejoint le jeu : comment survivre jusqu’au niveau final quand s’échapper est impossible et que l’ennemi est incontrôlable. La bataille ultime va commencer à l’intérieur de The Ghost Machine…
L’idée de base nous a intrigué. Des jeunes décident de tester un simulateur de combat tel un jeu vidéo dans une ancienne prison désaffectée gardée par un de leur copain. L’association science-fiction et film d’horreur aurait pu être passionnant, rares sont les films qui mêlent ainsi les genres. Ajoutez un soupçon de jeu vidéo, voilà de quoi nous appâter. Allons tester nos limites dans un lieu de tortures. Aie, aie, Ghost Machine a des idées intéressantes, le hic, c’est l’assemblage.
Ohhh un fantôme dans la Matrix. J'en savais rien, je vous le jure!!!
Le joli minois de Sean Faris la tête d’affiche du petit groupe de futures victimes potentielles d’un fantôme ne suffit pas à éveiller les sens. Notez bien, la revenante est une créature que nous avons trouvé agréable malgré les petits couacs de l’histoire. Nous avons été étonné de voir une partie virée au porno soft. Enfin, au rêve de pornographie et de copulations d’un des civils embarqués dans la simulation. Un moment décalé, loufoque et dont nous nous demandons toujours comment nous avons pu en arriver là. Pour le lieu choisi de l’action est macabre, sombre, cependant, il n’est pas assez mis en avant. Les images des divers univers de réalités subissent des aspérités décevantes. Les dialogues de Tom et Vic raviront les génies informatiques ou la génération 2000 les autres, s’en moqueront un tantinet. Les termes de geeks en placement pour rassembler les troupes, c’est limite lourd. L’ambiance dérive entre les moments incroyablement tordants (pas forcément pour les bonnes raisons ou des blagues) et le côté sinistre. L’ennui guette pas loin, le spectateur. Les scénaristes ont du s’amuser à mettre au monde leur vision d’une croisement survival/jeu vidéo. Les gouttes de sang, les crimes violents et les tortures psychologiques sont là pour maintenir l’attention. Le mélange paranormal, jeu vidéo, camp militaire, horreur donne le tournis. Ghost Machine perd son potentiel dans le traitement. Les 30 dernières minutes sont une boucle qui se referme sur un mur prévisible. Enfin si vous tenez jusque là. Pour notre part, la déception fut au rendez-vous.
Note: 5/10
DVD sorti le 22 mai 2012