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« Elefante Blanco » de Pablo Trapero

Par Cannes En Live !

Critique : « Elefante Blanco » de Pablo Trapero

Titre original : Elefante Blanco Titre français : Elefante Blanco

Une film de : Pablo Trapero Avec : Ricardo Darin, Jérémie Renier, Martina Gusman

Musique : Michael Nyman Scénario :   Genre : Drame Durée : 120 mn Pays : Espagne, Argentine Date de sortie :   Sélection : Un Certain Regard

Synopsis : Le « bidonville de la Vierge » dans la banlieue de Buenos Aires. Julian et Nicolas, deux prêtres et amis de longue date, œuvrent pour aider la population. Julian se sert de ses relations politiques pour superviser la construction d'un hôpital. Nicolas le rejoint après l'échec d'un projet qu'il menait dans la jungle, où des forces paramilitaires ont assassiné les habitants. Profondément choqué, il trouve un peu de réconfort auprès de Luciana, une jeune assistante sociale, athée et séduisante. Alors que la foi de Nicolas s'ébranle, les tensions et la violence entre les cartels dans le bidonville augmentent. Quand le ministère ordonne l'arrêt des travaux de l'hôpital, c'est l'étincelle qui met le feu aux poudres.

Critique : « Elefante Blanco » de Pablo Trapero
L'avis d'Olivier
Critique : « Elefante Blanco » de Pablo Trapero

Pablo Trapero a fait appel pour la 4e fois à sa compagne Martina Gusman (Membre du Jury 2011) et pour la 2e fois à Ricardo Darin (Dans ses yeux). Ce trio était déjà à Cannes en 2010 pour Carancho au Certain Regard. Quant au couple Trapero/Gusman, il avait foulé le tapis rouge de la compétition pour Leonora en 2008. Jérémie Renier complète le casting de cet Elefante Blanco, racontant l'histoire d'une assistante sociale et deux prêtres qui, pour bâtir des maisons dans la banlieue de Buenos Aires, devront lutter contre les intérêts de l'Eglise et de cartels de drogues.

Dès les premières minutes, on se dit que l'on va assister à un grand film. Le pitch est fort, le charisme de Ricardo Darin est toujours là, Jérémie Renier ("Cloclo") et Martina Gusman démontrent l'étendue de leurs talents. L'image est belle, bien éclairée/photographiée. Les premières notes de Michael Nyman (La leçon de piano) sont prometteuses. Mais lorsque la lumière s'est rallumée, c'est avec une certaine frustration que je suis sorti de la Salle Debussy. Celle de ne pas avoir été autant bouleversé par la force du sujet, de ne pas avoir ressenti autant d'émotions que ce que j'espérais.

Critique : « Elefante Blanco » de Pablo Trapero


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