Classic
Il y a trois ans est apparue une marque australienne. Comme un gourou qui aurait vampirisé ses adeptes, la UGG sévit chez les pieds frileux et rend ses victimes totalement accros.Au départ je m’étais jurée que jamais-jeneporterai-ces-trucs-immondes. Et une des mes copines m’a fait essayer sa paire : aussitôt mis le pied dedans, je n’ai plus voulu lui rendre. Elle a tenté de me l’arracher de force, j’ai couru, me suis enfuie et au bout de 5 mètres, j’ai réalisé que je n’avais qu’un seul pied botté. J’ai donc rebroussé chemin, la mine triste à l’idée de devoir la lui restituer.
J’ai aussitôt été m’acheter les mêmes sur internet au grand damne de mon mec qui m’a dit, je cite «Tu dois choisir : soit moi soit ces trucs qui n’ont de chaussures que le nom. Moins féminin, tu pouvais pas trouver. On dirait que tu le fais exprès». Alors comme j’ai opté pour les shoes pas belles, et comme mon amoureux n’a pas voulu me quitter, il m’a fait payer ma faute en me cachant ma paire de Louboutin adorée «Soit tu rends les horreurs, soit tu n’auras plus tes chaussures à semelle rouge».
Croyez le ou pas, j’ai gardé mes UGG's tant elles sont confortables, qu’elles me réchauffent les petons et qu’elles me donnent le sentiment d’être en pantoufles !
Mais je n’ai pas dit mon dernier mot concernant mes Louboutins prises en otages: la semaine prochaine, je pars en commando !