Magazine Humeur
Les Grecs ne veulent pas des mesures d’austérité imposées par le FMI et la Banque centrale européenne. On peut facilement les comprendre, car le taux de chômage atteint 21 % et le pays est en récession depuis cinq ans. Les Grecs ont aussi perdu confiance dans les partis qui les dirigeaient depuis des décennies. Il y a de très bonnes raisons pour qu’il en soit ainsi. Ils devront donc retourner aux urnes le 17 juin et le parti d’extrême-gauche Syriza semble bien placé pour l’emporter et imposer son programme antirigueur.--- Pierre Duhamel