Législatives : le candidat PS déplore l'opposition "Front contre Front"

Publié le 22 mai 2012 par Aurelinfo

Le candidat PS Philippe Kemel s'est interrogé lundi sur l'arrivée de Jean-Luc Mélenchon dans la course à la députation au sein de la 11e circonscription du Pas-de-Calais, qui semble selon lui favoriser une montée du vote en faveur de son adversaire Marine Le Pen. "La stratégie de Jean-Luc Mélenchon, Front contre Front, celle qu'il a menée au moment des élections présidentielles, ce qui l'a mis en 4e position avec un score élevé de Marine Le Pen, je crains que cette stratégie ne soit une stratégie de renforcement des oppositions", a dit Philippe Kemel lors d'une conférence de presse à Hénin-Beaumont marquant le lancement de sa campagne.
"On sait très bien que, chaque fois qu'on clive, on crée une situation de radicalisation, et les uns et les autres vont dans des camps radicalisés, et donc forcément ça fait monter Marine Le Pen", a poursuivi Philippe Kemel. Dans la circonscription, qui comprend notamment Hénin-Beaumont mais aussi la ville de Carvin, dont Philippe Kemel est maire, Marine Le Pen a réalisé 31 % au premier tour de l'élection présidentielle et Jean-Luc Mélenchon 15 %. Au deuxième tour, le socialiste François Hollande est arrivé largement en tête, avec 60,44 % des suffrages. Fort de ces chiffres, le candidat PS s'est montré très confiant. "Si aujourd'hui les propositions de François Hollande sont appliquées avec minutie sur le territoire pour donner à la population de l'espérance, je crois que c'est comme cela que l'on renverse le rapport de force", a-t-il affirmé. "Les gens croient qu'il n'y a plus que deux candidats. Je pense que les trois semaines à venir vont rétablir le rapport de force, en faveur de Philippe Kemel", a déclaré Catherine Génisson, présidente de la fédération PS du Pas-de-Calais.

Source : Le Point

Malgré ma sympathie pour Jean-Luc Mélenchon, dont j'ai regretté son départ du PS, je ne pense pas que ce soit une bonne chose qu'il aille affronter Marine Le Pen dans sa circonscription.


Tout d'abord, le risque que Mélenchon se plante et ne passe pas le premier tour, en effet même si les législatives sont une élection nationale, l'aspect du local a son importance.

Conséquence pour le Front de Gauche est la perte de crédibilité de son leader (qui voulait déjà être devant Le Pen au Présidentielle) et le risque de voir les force de gauche ce réduire.

Pour ma part je pense qu’il est préférable d’avoir des alliés front de gauche à l'assembler et dans le rapport de forces avec l'UMP que des alliés centristes.