La distance entre vie
et mort
reste constante
Partout où nous allons
elle est à un pas
Quelle est la différence
entre zéro et l’infini ?
•
Ce monde labouré
par le langage
ne coïncide
ni avec ses dimensions réelles
ni avec notre quotidien »
•
Le soleil
nous a pourvus
d’une ombre
pour marquer
notre appartenance
à la lumière
•
Plus je comprends
moins je comprends
Mes yeux ne m’appartiennent pas
ils appartiennent aux générations antérieures
qui les ont colorés de leurs horizons
Mes mains
telles des feuilles d’automne
tombent à mes côtés
oubliant toute direction
Je suis celle
que je ne suis déjà plus
celle que je n’ai jamais été
Anise Koltz, Soleils chauves, Arfuyen, 2012, pp. 32, 60, 73 et 127.
Anise Koltz dans Poezibao :
bio-bibliographie, extrait 1, extrait 2, extrait 3, ext. 4