N’empêche, Claudia Tagbo ne fait pas que ça. Elle joue, elle danse, elle chante, elle interpelle le public, elle se moque des publicités destinées aux femmes (qui n’ont que « des problèmes… de cellulite, de cheveux gras… »), et tout le monde adhère : rires, applaudissements s’enchaînent. Les scènes saisies sur le vif (enfants turbulents sur le quai du métro), les vacheries contre les mecs scotchés à leur console, les réprimandes des parents, l’arrivée en Lozère alors qu’elle rêvait de Saint-Denis (dans le 9-3 !), l’arrivée à Saint-Denis (« On est revenus en Afrique ? »). Et, surtout, sa générosité conquiert le public rassemblé pour elle : personne ne reste assis à la fin pour ce « happy day ».