« Les investisseurs étrangers vont y réfléchir à deux fois avant d’investir en Argentine après ce qui s’est passé avec Repsol. La décision du gouvernement Kirchner n’est pas la meilleure publicité faite à ce pays. Et ils risquent d’en subir les conséquences, » en conclut le ministre lors de son point presse. « Le président Mariano Rajoy estime qu’on ne peut pas juger un continent entier à la seule conduite d’un pays. C’est pourquoi nous faisons confiance à l’Uruguay. Vous verrez que l’expropriation de Repsol aura des conséquences sur le long terme. Les sociétés qui veulent investir vont réfléchir à d’autres alternatives. »
Le ministre espagnol donne un exemple très concret : « vous avez un pays qui ne vous donne aucune protection juridique et un autre juste à côté qui vous en donne l’assurance. Cela devient évident qu’il faut investir dans le pays qui vous assure une protection juridique. Et je pense que les répercussions vont être très positives pour l’Uruguay. Nous espérons que les échanges économiques avec l’Uruguay seront profitables pour les deux pays.»
Gilbert Speed