Du coup, on a voulu leur donner une dimension nationale, les montrant comme un enjeu capital pour les grands partis français. Enfin surtout pour le PS quand l’UMP s’est rendu compte qu’il risquait un vote-sanction contre la politique $arkozienne.
Et en effet, le résultat est bien déprimant pour la droite (faut dire aussi que Carla a pas voté, c’est peut-être pour ça !) : une trentaine de grandes villes ont viré à gauche. Heureusement pour la droite, elle peut encore se vanter d’avoir gardé Marseille et Bordeaux, les seules grandes villes à ne pas avoir succombé à la « vague rose »... Le PS savoure sa victoire, donc, pendant que l’UMP et le MoDem dépriment et tentent de minimiser l’impact national.
Maintenant, on attend l’après-municipales. A l’Elysée, on prévoit de « légers ajustements » du gouvernement. Officiellement, un seul nom circule : Christian Estrosi, secrétaire d’Etat à l’Outremer. Réponse demain normalement... Coté MoDem, on se demande si, comme après sa défaite aux présidentielles, Bayrou ne va pas repartir à zéro avec un nouveau parti. Pour le nom, on peut tout imaginer : USB (Union des Sympathiques Bayrouistes), ou encore ADSL (Association Démocratique des Suprêmes Laitues), ou tout simplement... UDF ?
par elixir