Genre: fantastique
durée: 1h35
année: 1988
L'histoire: Une sonde spatiale en reconnaissance sur Mars aspire un bébé extraterrestre et sa famille. De retour du Terre, les aliens parviennent à s'échapper. Mais le bébé extraterrestre est séparé des siens et se retrouve chez une famille dont le petit garçon, Eric, est paralysé.
La critique d'Alice In Oliver:
Evidemment, tout le monde connaît E.T. L'Extra-Terrestre, réalisé par Steven Spielberg en 1982. Le succès du film inspire évidemment le cinéma, et plus précisément, le nanar en particulier. Preuve en est avec Mac et Moi, de Stewart Raffill, et sorti en 1988. A noter que cette curiosité serait en vérité une parodie du film de Spielby.
Pour l'anecdote, Stewart Raffill recevra le Razzie Awards du pire réalisateur en 1988.
Voilà qui a le mérite de présenter les hostilités pour ce nanar certes volontaire, mais d'une rare bêtise, et qui souffre de nombreux défauts.
Il n'est donc pas très étonnant que Mac et Moi soit condamné à rester dans l'anonymat. Pour les suicidaires, le film est disponible en intégralité sur youtube, en version originale non sous-titrée. Ce n'est pas la première fois que E.T. L'Extra-Terrestre inspire le septième art.
Pour mémoire, je renvoie à Turkish E.T., plus connu (enfin... connu...) sous le nom de Badi, un pastiche dont seul le cinéma turc a le secret.
Certes, au niveau de la nanardise, Mac et Moi n'égale jamais la bêtise de Turkish E.T. Mais rassurez-vous, dans son genre, il reste un concurrent digne de nom ! En vérité, Mac et Moi n'est pas vraiment une parodie du film de Steven Spielberg mais plutôt une pâle copie, qui tente maladroitement (et le mot est faible) de marcher sur les traces de son modèle.
Inutile de le préciser mais le résultat est plutôt catastrophique. Oui, Mac et Moi est bel et bien le désastre annoncé.
Vous avez vu E.T. ? Ca tombe bien ! Mac et Moi pompe odieusement certaines séquences. Visiblement, Stewart Raffill est en mode photocopiage.
Hélas, ce dernier n'est pas Steven Spielberg (oh non !) et reprend à sa façon (pour le moins très personnelle) les éléments du film original.
On retrouve donc l'extraterrestre, donc, Mac, perdu sur notre vaste planète. Ce dernier est à la recherche de sa famille.
Finalement, il tombe sur Eric, un gamin paralysé, qui se prend d'affection pour l'alien. Oui, mais voilà, les hautes autorités et la NASA recherchent activement l'extra-terrestre en mousse. A partir de là, Stewart Raffill ne recule devant aucune excentricité.
Plus que jamais, Mac et Moi ressemble à une pub pour McDonald. Affublé d'un costume de nounours en peluche, la créature entame une danse frénétique dans un McDonald sous le regard ahuri de gosses et de bibendums, probablement trop nourris aux hamburgers. Un grand, mais alors, un très grand moment de solitude !
Sans compter ses parents qui font les courses au supermarché. Pour Stewart Raffill, c'est l'occasion ou jamais de vendre son film via plusieurs marques dont les noms ne sont même pas modifiés.
Ne parlons même pas de la performance des acteurs, incroyablement mauvais. Enfin, il y a les extraterrestres de service, desservis par des costumes hideux, des tronches ignobles et des mimiques qui font peine à voir.
Quant à Mac, le pauvre E.T. en caoutchouc, il fait ce qu'il peut. Il mache des chewing-gum, siffle, se mouche et se torche le derche (non, ça, il ne le fait pas mais bon...). Malheureusement, Stewart Raffill ne parvient jamais à le rendre attachant, sauf sur le baromètre de la nanardise.
Bref, avec Mac et Moi, le cinéaste signe le E.T. du pauvre, une sorte de curiosité qui oscille entre la comédie familiale, le fantastique, la médiocrité et le néant total.
Donc, attention, on ne s'en remet pas facilement !
Note: 0/20 (et je suis super sympa !)
Note nanardeuse: 18/20