Carlotta Films sortira la nouvelle version, rallongée et restaurée, du chef-d’œuvre de Sergio Leone dans les salles françaises en septembre.
La version intégrale et restaurée – qui dure désormais plus de 4 heures – d’Il étai une fois en Amérique sera visible dans les salles françaises à la rentrée.
Carlotta Films prévoit en effet une sortie en septembre. La date précise reste à venir.
L’ultime chef-d’œuvre de Sergio Leone, avec Robert De Niro et James Woods, est présenté au Festival dans la section Cannes Classics.
L’histoire :
Il était une fois deux truands juifs, Max et Noodles, liés par un pacte d’éternelle amitié. Débutant au début du siècle par de fructueux trafics dans le ghetto de New York, ils voient leurs chemins se séparer, lorsque Noodles se retrouve durant quelques années derrière les barreaux, puis se recouper en pleine période de prohibition, dans les années vingt. Jusqu’au jour où la trahison les sépare à nouveau.
Avant de s’attaquer définitivement à Il était une fois en Amérique, il lui fut proposé de porter à l’écran la non moins célèbre saga Le Parrain, dont Mario Puzo était l’auteur, mais il refusa pour se consacrer entièrement à son propre projet, lui-même tiré d’un roman intitulé À main armée, de Harry Grey, basé sur une histoire vraie. La rédaction du scénario de Il était une fois en Amérique allait lui demander près de douze ans de sa vie, aidé par de nombreux scénaristes.
Le scénario achevé, c’est un producteur qu’il lui fallait trouver, et ce ne fut pas une tâche des plus aisées à nouveau pour Leone. Mais heureusement, Arnon Milchan, un tout jeune producteur, se présenta à lui pour concrétiser son œuvre sur la pellicule.
Ennio Morricone, compositeur attitré de Sergio Leone, composa même la partition du film plus de dix ans avant le tournage. Mais ceci était une habitude des deux compères. Sergio Leone pouvait alors diffuser la musique sur haut parleur durant le tournage pour que l’équipe du film et les comédiens s’emparent de l’ambiance particulière de ses productions. Cela l’aidait aussi personnellement dans son propre travail, afin d’adapter le rythme de mise en scène, le découpage déjà présent dans sa tête, etc.
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