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« Vincent, la quarantaine triomphante, va être père pour la première fois. Invité à dîner chez Élisabeth et Pierre, sa sœur et son beau-frère, il y retrouve Claude, un ami d’enfance. En attendant l’arrivée d’Anna, sa jeune épouse éternellement en retard, on le presse de questions sur sa future paternité dans la bonne humeur générale... Mais quand on demande à Vincent s’il a déjà choisi un prénom pour l’enfant à naître, sa réponse plonge la famille dans le chaos. »
Le Prénom, on s’en doutait, n’est pas sans rappeler la comédie américaine Carnage qui, souvenez-vous, nous avait laissé relativement mitigée. Fort heureusement, le film a le net avantage de ne pas avoir commis les mêmes erreurs.
En effet, malgré les quelques lourdeurs – et longueurs – Le Prénom évite brillamment de s’éterniser dans les règlements de compte inutiles qui avaient justement plombés très rapidement Carnage, excédant le public par son côté beaucoup trop vindicatif.
Le Prénom, lui, est bien plus digeste. Entre mauvaises blagues, malentendus et quiproquos, crises de nerfs et combats de coq, l’ambiance reste continuellement bon enfant – tout comme dans Art, dont nous vous parlions ici, d’ailleurs – et la soirée pleine de surprises.
Au final, même si quelques détails nous chipotent un peu, Le Prénom est un bon huis clos et une analyse pas trop mauvaise de la nature humaine.
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