Je suis consterné par le revirement « politique » de certains de nos candidats qui n’hésitent pas à clamer « Vive Hollande » maintenant que la présidentielle est passée. Comment notre pays peut-il être pris au sérieux quand des candidats, nouveaux y compris, retournent leur pantalon aussi facilement ?
Un autre exemple dans la population (?), est celui pitoyable de cet auditeur de Radio One, qui visiblement n’a pas réalisé que Nicolas Sarkozy avait été battu, bien qu’il ait voté pour lui, et qui vient de retourner aussi son slip :
Ici, c’est comme dans la basse-cour, le nouveau coq a mis l’ancien dehors, et tout le poulailler le suit ! Enfin presque car dans la basse-cour c’est la loi du plus fort et les poules ont intérêt à suivre, alors qu’en Polynésie c’est la loi de la démocratie. Certains se fâcheront, peut-être, à la lecture de cette comparaison peu flatteuse, mais ce sera parce qu’ils se seront reconnus, tant pis pour eux !
La fidélité en politique, est à réinventer dans notre fenua, on pourrait créer un ministère local destiné à cette rééducation nécessaire du monde politique local. J’ai même lu un commentaire qui appelait à voter Eric Minardi, alors que l’auteur de ce commentaire est dans le bureau de Hotu Ora et que son président est candidat à la députation dans une autre circonscription.
J’avoue qu’un moment j’ai été naïvement tenté de me présenter à la députation dans la 2e circonscription, mais heureusement j’ai pris la bonne décision en abandonnant cette idée. J’imagine ce que j’aurai dû affronter, seulement comme coups bas venant… de mon propre camp.
Nous avons encore énormément de travail pour que notre monde politique local, et ses coulisses collatérales, soient enfin repris au sérieux, et que nous puissions être considérés, nous les Polynésiens, donc notre pays, comme des partenaires fiables de notre République Française.
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