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Jane Eyre, Charlotte Brontë

Par Alain Bagnoud

Charlotte Brontë

Jane Eyre enfant, c'est Cendrillon. Une méchante tante qui la persécute, des cousins gâtés, et l'héroïne battue, punie.

Elle finit par se révolter. On la met donc dans un pensionnat où les fillettes meurent de faim, de maladies et de mauvais traitements, sous couvert de religion. Nous sommes sur terre pour souffrir, n'est-ce pas ?

Mais Jane survit et devient institutrice. Elle est engagée pour s'occuper d'Adèle, protégée de Monsieur Rochester. Il est riche, plus âgé qu'elle. L'amour arrive. Mais le jour du mariage, coup de tonnerre : le fiancé est déjà marié.

Jane s'enfuit, erre trois jours, est recueillie par la famille Rivers, deux sœurs un frère. Celui-ci, pasteur fanatique, lui offre un poste d'institutrice.

Autre coup de théâtre : les Rivers sont ses cousins, et Jane apprend qu'elle hérite d'un oncle commun beaucoup d'argent qu'elle partage avec eux.

Péripéties encore avant qu'elle retrouve Rochester. Larmes, suspense, devoir, religion mortifère et ambiance gothique du manoir. On tremble, on pleure, on est soulagé. C'est du roman anglais du XIXème.

Jane Eyre, Charlotte Brontë


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