Madeleine est psychothérapeute à Bath. Un jour une jeune femme, Rachel, vient la voir. Elle veut commencer une analyse car elle cherche à quitter un compagnon violent mais dont elle dit qu'elle est sexuellement dépendante. L'analyse avance peu jusqu'au moment où Rachel commence à se dévoiler vraiment et Madeleine va alors croire que Rachel est sa fille Mickaela qu'elle avait eu à seize ans et qu'elle avait été plus ou moins obligé de faire adopter.
Mon avis : Mon résumé est vraiment un condensé de l'intrigue car Madelein est aussi une artiste peintre passionnée de fourmis. Elle rend aussi des visites à sa mère et à un prisonnier.
Le récit alterne des moments du passé de Madeleine qui nous explique la rencontre avec son mari, la naissance de sa fille, les relations entre ses parents et le poids important de la culture magique de sa mère avec les moments présents.
Le roman est aussi centré sur Rachel de la même façon: sa vie avant et celle de maintenant. Sa vie d'avant est faite de prostitution et de violence car Anton son compagnon et son frère Uri sont proxénètes et dans d'autres affaires louches.
Il y a un certain suspens, une tension qui se crée car progressivement la vie de Madeleine va être influencée par celle de Rachel. Les scènes de violence sont assez efficaces et participent pleinement à créer un sentiment d'inquiètude du lecteur pour les personnages.
J'ai trouvé le personnage de Madeleine assez torturé, caractéristique assez étrange pour quelqu'un qui exerce le métier de psychologue, en raison de son passé familial et personnel. Le début du roman m'a fait pensé à ceux de Mary Higgins Clark : une femme qui se retrouve à la suite de différentes manigances prise au piège d'un homme. Madeleine va devoir faire des choix tout au long de l'histoire et va découvrir beaucoup de choses sur ce qui s'est passé, on retrouve avec le personnage de son père le manipulateur.
Une lecture assez agréable même si certains passages m'ont semblé un peu gros et qui me permet de participer au