Magazine Focus Emploi

Travailler à domicile : et le coworking, dans tout ça ?

Publié le 20 mai 2012 par Droledeplume

Vous étiez habitués en tant que salarié à vos discussions « potins » avec Lucie la commère, à vos échanges sportifs passionnés avec Denis le comptable, et à vos conseils vestimentaires avec Aurore la standardiste.

Avouez que ça vous faisait du bien.

Travailler à domicile a ses avantages, mais l’inconvénient majeur, c’est le fait de se sentir sur une île déserte, limite à parler à son ballon de foot comme on a pu le voir dans les films traitant du sujet.

Car oui, personne ne peut nier que le travailleur hors bureau se sent parfois seul, malgré la poussière qui vient régulièrement lui taquiner le nez et les deux enfants qu’il doit gérer.

En même temps parler à des p’tits loups de deux et quatre ans, ce n’est pas la même chose qu’aborder des sujets croustillants avec des adultes.

Votre vie professionnelle est désespérément vide, à l’exception de Mr Pouillu, votre client principal, qui vous appelle plusieurs fois par semaine pour des problèmes qui n’en sont pas.

Limite vous regrettez vos anciens clients.

Du coup, pour rompre cet isolement devenu insupportable, vous allez en centre de coworking. De quoi ?! C’est quoi, ça ?

Alors, si on voulait se la jouer franchouillard (mais attention soyez prévenus que c’est très moche), il faudrait dire «  vous allez en espace de travail partagé ».

Ce concept n’est pas encore très répandu en France, mais il y a un centre de ce type à Mérignac, par exemple.

Du coup, Drôle de Plume a testé pour vous. Oui, je mène des investigations pour mes lecteurs travailleurs, il faut bien quand même que j’apporte des précisions sur la condition du travailleur à domicile.

Donc, votre rédactrice web, qui, même si elle se la joue extravertie est plutôt du genre timide quand elle ne connaît pas, a passé une journée à l’espace coworking de Mérignac (un peu de publicité au passage) et en a retenu les points suivants :

  1. Ambiance très sympathique.

Et pourtant, comme je l’ai dit plus haut, je suis plutôt timide. Je n’ai pourtant pas eu de difficultés à papoter avec Messieurs Silone et Tang, venus eux aussi bosser. Je vous cite, les garçons, pensez à tirer la sonnette d’alarme si vous ne voulez pas voir vos noms
apparaître dans un de mes articles.

2. Non, nous ne sommes pas les uns sur les autres.

L’espace n’est pas riquiqui, il y a largement de quoi travailler avec son ordinateur sans être dérangé par les coups de pied ou de coudes du voisin (ou alors, il aurait des jambes et bras
sacrément longs)

3.  Aïe, je n’arrive pas à faire un truc informatiquement parlant

Drôle de Plume et son ordinateur, c’est une longue histoire…Parfois, il m’aime. Mais souvent, il me tourmente. Ne pas craquer.

(Au bout de dix tentatives, pensez à demander à Jean-Michel ou Jacques comment me sortir de ce pétrin).

4. Espace coworking = échanges de connaissances.

Tout simplement. Les lacunes des uns sont corrigées par les richesses des autres et vice-versa. Une question référencement ? Site Internet ? Réseaux sociaux ? José Quiros
est là. Il répond à tout et il n’est pas le seul.

Les autres travailleurs de cet espace ont intégré la notion de richesse collective, et la distribue généreusement.

Au final, le centre de coworking :

-  m’a permis de travailler sans bruit.

-  m’a fait rencontrer des gens adorables (attention, c’est peut-être le privilège de l’espace coworking  de Mérignac, je n’ai pas testé ce concept dans les autres villes de France)

-  m’a aidé dans ma stratégie de communication

-  a renforcé mes connaissances dans plusieurs domaines touchant à mon activité de rédaction de contenus web.

Satisfaite ? Oui. Sincèrement.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Droledeplume 1475 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog

Magazine