Dès hier déjà et maintenant depuis ce matin, les ondes de radios m'annoncent que la crise financière internationale est plus grave que prévu. Il fallait s'en douter, surtout que maintenant la crise s'étend comme la peste à travers le globe. Alors même si pour l'instant encore en Europe la menace est moins imminente, l'environnement économique se détériore et à notre (petite) échelle on en ressent les conséquences (pour éviter le choque, détourne-toi du compteur de la pompe à essence). Les Bourses chutent, les investisseurs paniquent et retirent leur argent des valeurs bancaires et des entreprises, les matières premières flambent et les banques se rachètent (bravo à la banque JP Morgan Chase qui a acheté son concurrent Bear Stearns pour 2$ l'action au lieu de 30 il y a une semaine à peine...). Cependant la bonne nouvelle dans ce marasme économique c'est le dollar qui décroche : 1.59$ pour 1€. C'est un sérieux problème pour les entreprises qui exportent aux États-Unis mais à notre niveau, cela donne envie de partir en voyage en Amérique du Nord avec un pouvoir d'achat décuplé. Mais vu le contexte actuel, peut-être vaut-il mieux épargner ?
Certes j'abrège beaucoup et que tout cela te parait peut-être bien loin mais au fond ce n'est que l'affligeante réalité et que finalement le monde n'est pas si grand. D'ailleurs pour terminer avec cette crise, il y a un autre élément qui n'est jamais soulevé et qui me fait doucement rire : la FED accepte désormais d'aider les banques et les fonds qui ont spéculé sur les crédits immobiliers. En soit c'est une chose à faire mais que fait-on pour les oubliés de la crise, les pauvres à qui les banques ont prêté de l'argent et sur qui elles voulaient pomper de juteux bénéfices ? Vont-ils eux aussi être aidé en leur accordant moult largesses financières ? Je sens comme une réponse négative... Mais quelle importance, ils n'avaient pas qu'à être pauvres.