Ma dernière œuvre d'art intitulée : Pot à crayons.
L’art contemporain est déjanté, qu’il vienne de Paris, d’Amsterdam ou de Barcelone. Et il n’enclenche, entre mes neurones culturels — et un peu réac —, en cette période de réouverture d’un certain centre d’art contemporain, qu’une seule question : Pourquoi ? Pourquoi un tas de coquilles de moules dans une casserole derrière une vitrine ? Pourquoi ces quelques bâtons de toutes les couleurs posés contre un mur, qu’on intitule Bâtons ? Pourquoi ce film d’une dizaine de minutes où l’on ne voit qu’une femme muette et immobile devant sa fenêtre ? Pourquoi un tableau tout blanc ? Et pourquoi un tableau tout bleu ? Pourquoi cette tâche sur un mur ? Pourquoi cet oiseau dans une cage qui ne sait plus où donner de la tête ? Et surtout, pourquoi ce gros caillou avec un peu de mousse qu’on appelle Caillou avec des cheveux ? Pourquoi ? Je ne sais toujours pas. Mais le gros caillou avec des cheveux m’aura bien fait rire.