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Pour leur première rencontre à la Maison Blanche, Obama et Hollande ont abordé des sujets délicats : le dossier afghan, la crise de l'euro, l’avenir de la Grèce. Mais les deux hommes ont su aussi se détendre et user de l’humour ! Car ce sont deux grands comiques frustrés !
Reçu vendredi après-midi dans le prestigieux Bureau ovale de la Maison Blanche, François Hollande a tenu d’emblée à décoincer son hôte par quelques blagues de la meilleure veine.
Le nouveau président français a tenu à remercier son hôte pour "sa grande connaissance" de sa vie personnelle. Barack Obama, en effet, s’était renseigné sur toute la biographie de Flamby et n’ignorait pas que ce dernier fût grand amateur des petits pains ronds américains.
Cette addiction culinaire remonte aux années 1970 durant lesquelles le jeune François eut à étudier le système des fast-food américains, sur place !! Avec stage pratique de déglutition !
- Je ne veux rien dire qui puisse laisser penser que les cheeseburgers pourraient avoir quelque défaut que ce soit, a plaisanté le président socialiste, lucide sur l’impact positif d’un tel éloge du sandwich américain sur le métabolisme de Barack !
- Cheeseburger goes very well with french fries (le cheeseburger se marie très bien avec les frites [françaises] !), a répondu le président Obama hilare, j’espère donc que les cheeseburgers de Chicago seront à la hauteur !
Et le Français de répondre :
- Aucune déclaration concernant les frites…, à l’attention des journalistes….
Quelques minutes au préalable, c’est le sujet du "scooter" qui s’était invité dans la discussion.
- J’ai prévenu M. Hollande qu’il ne pourra plus se déplacer en scooter à Paris, a déclaré Barack
- J’ai moi-même essayé mais le ‘secret service’ m’en a empêché, réplique le passager privilégié de l’Air Force One devant une agora journalistique au bord de la crise de fou rire !
- J’espère ne pas avoir à l’utiliser avant longtemps, a encore déclaré le chef de l’Etat français, laissant sous-entendre qu’il ne dédaignerait pas un second mandat !
On retiendra donc de ce premier entretien l’urgence d’un New Deal en Europe !
A défaut les PIB s’effritent et laissent coups taire la relance !!