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De rouille et d'os...

Par Giuglio

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RÉSUMÉ:

Ça commence dans le Nord.
Ali se retrouve avec Sam, 5 ans, sur les bras. C'est son fils, il le connaît à peine. Sans domicile, sans argent et sans amis, Ali trouve refuge chez sa soeur à Antibes.

Là-bas, c'est tout de suite mieux, elle les héberge dans le garage de son pavillon, elle s'occupe du petit et il fait beau.
A la suite d'une bagarre dans une boîte de nuit, son destin croise celui de Stéphanie. Il la ramène chez elle et lui laisse son téléphone. Il est pauvre ; elle est belle et pleine d'assurance. C'est une princesse. Tout les oppose.
Stéphanie est dresseuse d'orques au Marineland. Il faudra que le spectacle tourne au drame pour qu'un coup de téléphone dans la nuit les réunisse à nouveau.


Quand Ali la retrouve, la princesse est tassée dans un fauteuil roulant : elle a perdu ses jambes et pas mal d'illusions.


Il va l'aider simplement, sans compassion, sans pitié. Elle va revivre.

MON AVIS:

À entendre et lire les médias et toute la critique professionnelle du cinéma présente à Cannes: c'est un chef-d'oeuvre...

Décidément je n'ai pas la même conception du "chef-d'oeuvre" que tout ce beau monde.

Le personnage principal est le type même de l'anti héros: une brute avec (comme disent familièrement les jeunes): un gros "sguègue" et un "Q.I" de "bulot. (il me fait un peu penser en moins drôle  au personnage interprété par Fred Testot (dans les sketches "service après vente d'Omar et Fred"): "super-connard")

Totalement antipathique, le personnage d'Ali ne permet pas au spectateur que je suis de s'identifier..(ou alors il faudrait m'encarter dans un parti d'extrème droite...C'est la grande mode par les temps qui courent...En ce qui me concerne ils peuvent "s'atteler"  avec toute  leur propagande  pour ces idées qui me font "gerber").

Ali est  un sale type, mauvais père, s'occupe aussi d'une infirme de temps en temps...quand il est "Opé"(opérationnel) comme il dit...d'abord au quotidien puis au lit..

Vigile, indicateur pour aider les patrons à licencier un excès de personnel, spécialiste de la "baston" et des combats clandestins...c'est un véritable prototype d'anti-héros...pour ne pas dire plus!

Il y a tout ce qu'il faut pour le rendre "antipatique"...

Va t'identifier toi à un abruti pareil...Beurk!

Quand à l'acteur Matthias Schoenaerts (très en vogue grâce aux médias)...je l'ai trouvé totalement insipide et son jeu ne m'a pas du tout convaincu.

Marion Cotillard en fait des tonnes..roule des yeux, use et abuse de son charme: sourire hypnotisant son public masculin,  exprime, imprime...un grand vide dans l'oeil de la caméra... et dans nos cerveaux...

Mais puisque tout le monde y voit un chef d'oeuvre..je ne dois pas avoir  tout compris...

Ah.... c'était une critique sociale?..

Mon oeil on ne me la fait pas..

C'est une véritable promo pour le chaos, la "lobotomie", la bétise, la brutalité et l'égoïsme.

En tout cas je suis très déçu.. je trouve que c'est un navet malsain et lourdingue... finalement  le cinéma d'Audiard "m'ennuie" énormément...(pour rester poli)

...à fuir à mon avis et sans aucun intérêt...

Faîtes comme vous le sentez...

VIDÉOS:


De rouille et d'os sur Comme Au Cinema FICHE TECHNIQUE: Un film de Jacques Audiard avec Marion Cotillard et Matthias Schoenaerts France) Genre : Drame - Duree : 1H55 mn Distributeur : UGC Sortie en salles le 17 Mai 2012 Année de production : 2012 Présenté en Sélection Officielle au Festival de Cannes le 17 Mai 2012

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