genre: comédie
année: 1985
durée: 1h25
l'histoire: Cecilia mène une vie morne et tourmentée. Le cinéma est son seul refuge et sa seule évasion. Lors d'une projection, Tom Baxter, le héros d'un mélo, La Rose Pourpre du Caire, sort de l'écran et l'enlève.
la critique d'Alice In Oliver:
Avec La Rose Pourpre du Caire, réalisé en 1985, Woody Allen a bien l'intention de déclarer sa flamme au cinéma.
C'est d'ailleurs du septième art dont il s'agit dans cette comédie mâtinée de fantastique. Au niveau du casting, La Rose Pourpre du Caire réunit Mia Farrow, Jeff Daniels, Daniel Aiello, Dianne Wiest et Van Johnson.
A la base, pour le rôle de Tom Baxter, Woody Allen avait pour intention de choisir Michael Keaton. Mais finalement, le cinéaste lui préférera Jeff Daniels.
Pour l'anecdote, Viggo Mortensen, encore méconnu à l'époque, avait tourné une séquence pour le film mais la scène sera coupée lors du montage final.
Woody Allen a souvent déclaré que La Rose Pourpre du Caire était son film favori.
Voilà un jugement un peu hâtif surtout de la part du réalisateur de Meurtre mystérieux à Manhattan, Prends l'oseille et tire-toi, Hannah et ses soeurs, Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe (sans jamais oser le demander), Zelig ou encore Annie Hall, pour ne citer que ceux-là.
Avec La Rose Pourpre du Caire, Woody Allen situe son intrigue dans le New York des années 30.
Cecilia (Mia Farrow) subit la brutalité de son mari. Le cinéma est donc son seul échappatoire. Indéniablement, Cecilia rêve d'aventure, de liberté et d'indépendance. Son rêve va bientôt devenir réalité.
Tom Baxter, le héros du film La Rose Pourpre du Caire, qui connaît un vif succès au cinéma, sort de l'écran pour kidnapper la jeune femme.
Cecilia devient ainsi l'actrice et la star de sa propre vie. Ce qui ne manque pas de susciter la jalousie de son époux et l'incompréhension des producteurs.
Ces derniers demandent alors à l'acteur du film de retrouver son personnage. Il faut à tout prix changer le script du film.
Avec La Rose Pourpre du Caire, Woody Allen mélange fiction et réalité. La frontière entre ces deux mondes est plutôt mince, semble nous dire le cinéaste.
Pour le réalisateur, c'est l'occasion ou jamais de rendre hommage au noble septième art. Plus que jamais, le cinéma est abordé ici sous l'angle de l'évasion et du rêve, tous les espoirs prenant forme dans la réalité.
Toutefois, la pellicule en présence n'est pas toujours convaincante. Même si l'humour est omniprésent de ce long-métrage, l'ensemble manque également de folie. Un tel concept aurait mérité un meilleur traitement et/ou exploitation.
Bref, un cru plutôt moyen au final mais qui ravira peut-être les fans du cinéaste.
Note: 10.5/20