"Je jouerai en NBA tant que j'en suis capable. Un jour je serai coupé et c'est la seule façon pour moi de partir. Prendre ma retraite serait comme abandonner pour moi. Il faudra me virer pour se débarrasser de moi" lance le White Mamba dans le Boston Herald.
Pour autant, Scalabrine pense à l'après-basket et sa reconversion semble claire comme de l'eau de roche.
"Ce que j'ai réalisé en prenant de l'âge, c'est que les coachs ont beaucoup de contrôle sur ce qui se passe, mais c'est difficile. En NBA parfois, vous n'avez pas toujours le matériel à disposition, ou votre équipe vous lâche. Ce n'est pas le genre de vie que j'aimerais avoir, toujours sur la route. Mais en parlant avec les coachs de Chicago ou à Doc Rivers, je me rends compte qu'il est aussi question de construire une relation.
J'ai toujours des liens avec Doc Rivers. C'est le genre de choses qui pourrait me pousser à devenir coach. Cette camaraderie qu'on a dans une équipe de basket."
Scalabrine a également évoqué la possibilité de coacher en NCAA plutôt que dans la grande ligue.
Coéquipier modèle, souvent admiré par les coachs qui l'ont eu sous ses ordres, et joueur intelligent, Brian Scalabrine ferait sans aucun doute un bon coach. Mais pas avant d'avoir totalement usé son short sur les bancs de touche.