J’ai un peu lu à droite, à gauche, sur les blogs, des avis assez mitigés.
Je pense que chacun attendait un peu plus de loufoqueries de la part de Tim Burton, sûrement à cause de son côté sombre, cynique, décalé qu’il projette dans ses films.
Mes jumeaux de 6 ans sont des grands fans de Jack, Charlie et Beetljuice.
Mon fils ainé n’a pas trop envie de voir ce dernier film, pas tant attiré que cela par la bande-annonce.
Moi, j’ai adoré Edward aux mains d’argent, j’ai eu une réelle fascination pour Sleepy Hollow qui je pense reste mon préféré, j’ai détesté Mars Attacks!, je n’ai pas vu Alice aux pays des merveilles, j’ai aimé l’esthétisme de Batman le défi et ce petit côté gore avec le pingouin …
Fan ou pas du réalisateur, un film, on y entre comme quand on pénètre au fond de son lit le soir avec un bon livre, comme quand on pousse la porte d’un resto qui va réchauffer nos papilles, comme quand on va au plus profond de soi pour en dégager toute notre intimité …
Chacun aura son avis sur ce dernier film de Tim Burton.
Des dialogues un peu légers, mais, a aucun moment, je n’ai trouvé des longueurs. J’étais comme happé par les images, la beauté, l’histoire du film.
Je pensais jusqu’au bout de celui-ci qu’Elizabeth était une intruse dans la famille.
Un grand Tim Burton, décalé, cynique, un vampire au milieu des seventies, de l’humour et de la folie, de l’esthétisme au milieu du sang …
Je devrais faire une éloge sur Johnny Depp que je suis depuis 21 jump street, j’avais 10 ans, ça ne me rajeuni pas. Toujours aussi cynique et même si on ne le perçoit pas forcément, ce petit brin folie derrière son ironie. J’ai cru voir Jack Sparrow a des moments … Le personnage d’Elisabeth m’a aussi agréablement surprise, je crois que je n’avais plus vu Michelle Pfeiffer dans un tel rôle depuis Batman le défi, elle m’avait complètement hypnotisé à l’époque, comme le film.
En conclusion : on aime ou on aime pas !
Et pour les fans et les non fans, en éspérant qu’il reste des places au Pathé Bellecour, le lundi 21 mai, Ed Wood à 20h30 en VO, et au pathé Cordeliers, le jeudi 24 mai Beetlejuice à 19h30 à Lyon.
Synopsis
En 1752, Joshua et Naomi Collins quittent Liverpool, en Angleterre, pour prendre la mer avec leur jeune fils Barnabas, et commencer une nouvelle vie en Amérique. Mais même un océan ne parvient pas à les éloigner de la terrible malédiction qui s’est abattue sur leur famille. Vingt années passent et Barnabas a le monde à ses pieds, ou du moins la ville de Collinsport, dans le Maine. Riche et puissant, c’est un séducteur invétéré… jusqu’à ce qu’il commette la grave erreur de briser le cœur d’Angelique Bouchard. C’est une sorcière, dans tous les sens du terme, qui lui jette un sort bien plus maléfique que la mort : celui d’être transformé en vampire et enterré vivant.
Deux siècles plus tard, Barnabas est libéré de sa tombe par inadvertance et débarque en 1972 dans un monde totalement transformé…