En fait, il est né à Gran Canaria et nous avons découvert sa stature à l’occasion de la visite de sa maison natale devenue un superbe musée tout à sa gloire, située dans la rue des chiens, parallèle à la rue principale de Triana.
Une maison typiquement canarienne, autour d'un patio avec des galeries en bois, finalement très simple .... Mais où ont été regroupés les meubles qu'il avait dessinés lui-même dans ses différents lieux de vie (Madrid, Santander).
Nous avons tant à apprendre de ceux qui ont enrichi l’Europe, notre continent, notre culture, notre patrie au sens large. Evidemment, lorsqu’on n’a pas appris la langue au lycée, cela n’aide pas … mais plus je vieillis, plus je mesure tout ce que j’ignore encore…
Benito Perez Galdos est un surdoué dans plusieurs arts : peinture, écriture, sans doute aussi musique. Il vînt à Paris en 1867 pour l’Exposition Universelle. Il rencontre Zola, son contemporain (1840 – 1902) en 1900, devient son ami. Comme Zola, son œuvre littéraire brosse le tableau de la classe moyenne espagnole depuis la fin de l’occupation des troupes napoléoniennes jusqu’à l’époque de la République (de 1805 à 1880). Le cycle s’intitule Episodios nacionales et comporte 46 romans, répartis en cinq séries.
Je vais « creuser » le sujet, car je viens de commander « Fortunata et Jacynta », écrit en 1885, et qui me semble reproduire l’aventure même de Zola, titulaire de deux ménages, l’un officiel, mais stérile avec son épouse Alexandrine, mais aussi la famille « bis » qu’il eut avec Jeanne Rozerot, la jeune lingère rencontrée en 1888 dont il eut deux enfants. Etrange, les dates ne « collent » pas ….Perez Galdos serait-il aussi extra-lucide ….ou Zola se serait-il inspiré de son roman dans sa vie réelle ?
Si quelque lecteur ou lectrice pouvait m’éclairer …..