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AFP L'explosion de l'internet mobile est un défi pour Facebook, qui avoue peiner à monétiser sa présence sur les petits écrans de téléphones portables et de tablettes. [...]
Selon son document d'entrée en Bourse, 488 des 901 millions d'internautes ayant visité le site en mars ont utilisé des appareils portables. Sur ce total, 83 millions de mobinautes auraient consulté Facebook exclusivement sur un téléphone ou une tablette, et pas sur un ordinateur classique.Le problème, c'est que Facebook gagne surtout de l'argent dans la publicité (82% du chiffre d'affaires) et qu'il est difficile d'en faire sur un écran de téléphone portable.Le groupe l'avoue: "nous ne tirons pas de recettes significatives de l'utilisation des produits Facebook pour le mobile et notre capacité à y arriver reste à prouver", indique-t-il.Comme c'est l'un des arguments clés des analystes les plus réticents à recommander Facebook à l'achat au prix demandé (34 à 38 dollars par action), le groupe a un peu levé le voile sur sa stratégie."Améliorer les produits pour le mobile et développer la consultation de Facebook sur portable sont des priorités essentielles, selon nous indispensables pour nous aider à maintenir et développer notre base d'utilisateurs", fait valoir Facebook dans son document boursier, de façon logique dans un contexte où le marché des ordinateurs est grignoté par celui des téléphones et tablettes.[...]Surtout, le salut viendra peut-être d'ailleurs que de la publicité."Ils peuvent monétiser les jeux comme ils le font sur ordinateur avec les Crédits Facebook", souligne M. Baker, qui ajoute que "les jeux mobiles sont très très importants, et il y a énormément de recettes qui y sont associées"