Donna Summer … bye bye baby

LaDonna Adrian Gaines, plus connu sous le pseudonyme de Donna Summer, qui a chanté dès l'âge de dix ans en tant que soliste dans le chœur de son église, qui fut la « réelle » reine du disco vient de disparaitre.          Née à Boston en 1948, elle commence sa carrière internationale en 1975 avec Love to Love You, Baby, un morceau long de 17 minutes contenant … 22 simulations d’orgasmes et autres feulements, ce qui lui attire les foudres des puritains américains, mais lui ouvre les portes des discothèques de la planète.          Quelques autres tubes : I Feel Love, Last Dance, Hot Stuff, Could It Be Magic (en français « Le temps qui court » par Alain Chamfort), On The Radio …          Diva du milieu gay, ses origines d’une famille très religieuse l’ont sans doute influencé pour un virage que l’on peut qualifier d’anti-homo dans les années 83/85.   Des déclarations qui auraient été pour le moins violentes comme : J’ai vu le démon de l’homosexualité s'immiscer en vous… le sida est votre péché. Maintenant ne vous méprenez pas; Dieu vous aime. Mais pas tels que vous êtes maintenant.          Elle tentera de faire oublier ses propos, mais c’est trop tard.   De ce fait, la reine du « dancefloor » voit se détourner une importante partie de ses fans, et c’est une descente de carrière qui s’installe malgré un choix de répertoire toujours assez soigné.            En 2008 elle sort ce qui sera son dernier album, Crayons, qui connaitra un succès relatif.   Crédit photos DR