Synopsis:
Tes, Dawn et Kara arrivent à peine à s’en sortir avec leurs petits boulots à Las Vegas. Mais leurs vies sont bouleversées lorsqu’elles acceptent de travailler pour un caïd local du nom de Mel. Menacées, elles doivent faire face à un tueur à gages psychotique, un trafiquant et un cuisinier dépressif.
Sans compromis, sur le papier avait tout pour nous séduire: un pitch servi par un casting à se décrocher un tantinet la mâchoire. Dès les premières minutes, l’effet déjanté laisse songeur. Des images à la Tarantino (Kill Bill, Pulp Fiction), un aller/retour passé/ présent incessant. Plusieurs si, vous êtes prévenus. Si vous voulez chercher les nombreuses références ou clin d’oeil de Harvey à l’univers de Quentin, n’hésitez pas ça occupe. Si vous attendez à avoir un grand rôle de Bruce Willis, nous vous prévenons, l’acteur est présent 10 minutes au grand maximum. Grande déception.
Les jolies filles sont présentes pour vendre du rêve. Elles sont charmantes des bimbos adorables qui se fourvoient. Le hic, le scénario part en noisettes. Bruce Willis semble s’être perdu. Nous avons visionné le film avec espoir, au cas où l’acteur nous réserverait dans sa manche une surprise à la Nicolas Cage (nous avons des idées optimistes avec monsieur Moumouth). Rien, rien, rien. Le rôle du méchant de service, fond comme neige au soleil dans une crédibilité proche du petit chat pris avec le poisson dans la bouche. L’ennui guette au moindre tournant. Pourquoi? Pourquoi? Pourquoi? Les idées avaient de quoi donner naissance à un beau rendu pas à ce canard boiteux. Forrest Withaker tire son épingle du jeu. Nous donnant toujours autant envie de fuir devant lui. Son personnage est effrayant, drôle et décalé. Malin Akerman a un charisme de fou même dans une oeuvre incomplète. Nous sommes déçues, nous n’avons pas accroché à l’atmosphère de Sans Compromis. Nous nous attendions pas à voir une perle, néanmoins pas un aussi étrange concept maltraité. C’est comme un merveilleux soufflé retiré trop tôt du four, peut mieux faire.
A voir, si vous n’avez rien d’autres plus actifs sous la main. Attention, aux petits piques de sommeil. Niveau bonus, nous avons vu des bandes annonces mais point d’interviews, de scènes coupées ou autres, dommage.