Hier, dimanche, j’avais un peu le cafard. Aujourd’hui je disais à ma maman que j’en avais un peu marre d’écrire sur ce blog. Plus trop de choses à dire. Et puis voilà, mon esprit de contradiction l’emporte sur mes pensées vagabondes.
J’avais un peu le cafard. Parcequ’après 2 semaines de visites et de soirées (presque) parisiennes, je me retrouvais tout seul dans mon appart. Tout seul en Californie. Tout seul à me demander ce que je pourrais bien faire en 2009. Ce qui fait qu’on choisit tous une vie différente. A me demander ce que je pourrais bien retenir de ces 30 années passées à glandouiller. A me dire que je serais bien aller boire une bière avec des potes au lieu de regarder cet écureuil idiot.
Et puis j’oublie. Le dimanche passe son chemin. La vie continue. Le soleil est toujours là le lendemain. Et le schmilblick n’a pas beaucoup avancé pendant la nuit. Je me souviens alors des raisons qui m’ont poussé à venir ici. Qui m’ont poussé à demander une expatriation. Je souris. Et c’en est fini du coup de cafard. La musique à fond dans la voiture. Les lunettes de soleil sur le nez. Et l’air frais du matin dans les narines.
J’ai finalement passé une bonne journée. Annonce d’une réorg. Nouveau poste. Nouveaux challenges. Nouveaux projets à découvrir. Nouveaux horizons. Et nouvelles envies. C’est ça d’être un éternel optimiste je suppose. Chaque jour offre de nouvelles perspectives excitantes sur la vie :-)
Sarah m’a offert un presse-agrumes avant de rentrer. Parceque je lui ai dit que j’oublais toujours d’en acheter un. Et que du coup mes oranges désséchaient au fond d’un bol. J’ai donc pu boire (enfin!) un jus d’orange fraichement pressé dimanche, ce qui m’a donné envie de manger mes pommes. J’ai donc fait revenir mes pommes dans un peu de beurre. Une crêpe et du chocolat fondu plus tard, me voilà dans mon lit rassasié pour la nuit. Et rien que pour ça, je te fais un gros bisous et te remercie de ton cadeau ;-)