Le gouvernement Hollande repense le grand prix de France

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Alors que depuis quelques mois le dossier du Grand Prix de France avançait rapidement et que la possibilité de revoir la Formule Un au Paul-Ricard dès 2013 était bel et bien réel, de nombreux doutes planent aujourd’hui sur le retour de la discipline dans l’Hexagone.

Des bruits ont commencé à circuler, depuis l’arrivée au pouvoir de François Hollande, sur l’échec possible du dossier: Bernie Ecclestone avait d’ailleurs déclaré à ce sujet: « Je n’ai aucune idée, vraiment aucune idée de ce que les Français font. Quoi qu’il en soit c’est un drôle d’accord qu’ils souhaitaient. Je ne sais pas, »

Aujourd’hui, Valérie Fourneyron qui succède à David Douillet, a mis un coup de frein au projet du Grand Prix de France en expliquant à demi-mots que l’organisation d’une course dès l’année prochaine était à exclure. En effet, la ministre des sports estime qu’il y a eu trop d’empressement sur la clôture du dossier et plus précisément sur la possible contribution de l’Etat.

“Il y a eu une accélération singulière sur ce dossier en fin de campagne, a-t-elle commenté sur RMC. Il n’y a plus de Grand Prix depuis 2008 en France. Il n’y a pas d’opposition à ce qu’il y ait un Grand Prix en France mais nous avons besoin d’avoir de la transparence sur ce dossier, sur l’opacité financière et sur l’absence d’efforts du patron de la F1  sur l’environnement.”

“C’est un dossier qui mérite beaucoup d’attention. On a aussi besoin de savoir à quelle hauteur l’Etat cautionne un éventuel déficit de ce plateau. Au Castellet, il y a des problèmes d’accessibilité important. Tout ça mérite qu’on y attarde un peu plus que dix minutes. Alors, il est vrai qu’on n’est pas assurés de voir un Grand Prix en France l’année prochaine mais on n’y est pas opposés pour autant.“