Le disque se termine sur "Conte d’été" qui délicatement s’égare comme une comptine (une voix d’enfant s’occupe d’ailleurs du chant) au pouvoir onirique certain. C’est volontairement introspectif, très organique dans le ressenti général, et d’une évidence mélodique admirable. "Au matin, la mort de l’astre" est l’un des gros tracks de cet Ep. Un gros kick, des nappes vaporeuses, des sons qui sortent de partout et nulle part, puis la basse qui débarque et qui nous embarque.
"Petits charmes" est encore plus tech-house. Les grincheux penseront au parfois lourd berlinois Paul Kalkbrenner, mais la profondeur du son rend le morceau extrêmement atmosphérique. Et chaud surtout. Une impression de soleil se dégage en effet de ce disque plutôt optimiste je trouve. Le morceau se trouve complété d’une version "poème" pour neuf minutes passionnantes qui font redécouvrir le premier morceau.
En bref : grosse surprise du jeune lillois Renart qui livre un bien bel Ep d’électronique deep et soyeuse.
Le site de Cracki Records
L’Ep en écoute intégrale :