Donna, la madone

C’est une bien triste nouvelle que nous avons appris hier puisque la « queen of disco », notre modèle en matière du port de pantalon lamé nous a quitté hier, à l’âge de 63 ans, des suites d’un cancer. Donna Summer, née LaDonna Andra Gaines connut son âge d’or dans les années 80 et 90, pendant lesquelles elle fut admirée pour sa voix suave et érotique. Mais c’est dès le début des années 1970 qu’elle commence sa carrière avec des hits comme Last Dance, Hot Stuff ou encore Bad girls.

Donna Summer – Hot Stuff

D’après l’agence Associated Press, ses tubes « deviennent l’hymne d’une époque flambloyante, celle du sexe, de la drogue, de la dance et des tenues excentriques ». C’est parée de lamé, de paillettes et de sequins multicolores que Donna poursuit son ascension musicale grâce à des titres à la renommée mondiale : She works Hard for Money et This time I know it’s for real. Ce dernier incarne l’engagement de la chanteuse dans la lutte pour l’égalité des sexes.

Ses premiers hits sont grassement récompensées : la reine du disco remportera cinq Grammy Awards, la distinction musicale la plus convoitée aux États-Unis. (Pour information, celui qui détient le record du monde en la matière est Georg Solti avec 31 Grammy à son actif !) Mais la bonne fortune de Donna l’entrainera dans le tourbillon de la dépression jusqu’à ce que la prière lui redonne goût à la vie.
Après une interruption de dix-sept années, Donna revient en 2008 avec un album enregistré en studio intitulé Crayons. Son décès prématuré le 17 mai 2012, laisse son dernier projet musical inachevé. De nombreuses stars ont rendu hommage à la chanteuse disparue. Après Whitney Houston, c’est une autre étoile de la musique qui s’éteint. Paix à son âme.

Donna Summer – Love to love you baby

Maé-Lise D.