Parmi ces joueurs figurent bien évidemment les banques, toujours aussi folles qu’en 2007-2008 et des fonds d’investissement qui rêvent bêtement d’une culbute rapide et dans le bon sens.
Le prix d’introduction choisi par le « génie » Zuckerberg et ses disciples correspond à une valorisation de l’entreprise excédant de peu les 100 milliards de dollars US.
Soit plus de 100 fois les bénéfices escomptés en 2012. Le chiffre d’affaires actuel de la boîte s’élève quant à lui à un peu moins de 4 milliards de dollars. Les cinglés qui ont donc misé sur le cheval Facebook sont mathématiquement convaincus que l’entreprise réalisera un chiffre d’affaires de l’ordre de 100 milliards … dans 10 ans. Même pas en rêve …
Pour parvenir à ce but, il faudrait en effet que le réseau dit social s’étende à la population entière de la terre augmentée de celle de la planète Mars. Cette dernière dans une hypothèse très optimiste pour les tenants de la vie extraterrestre proche.
A part le fondateur et quelques disciples, augmentés de quelques employés fidèles, l’entrée en bourse de cette entité ne pourra que conduire à une désillusion majeure. Car déjà les signes de fatigue face à cet intrus de la vie privée se font jour.
Félicitations donc une fois encore aux employés du casino mondial que sont les boursiers et les banquiers. Eux vont toucher le jackpot lors de l’entrée en bourse, et vont se préparer dès lundi à mutualiser les futures pertes, comme d’habitude.