Vers 13H45 GMT, le Dow Jones Industrial Average gagnait 7,80 points à 12.450,29 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, perdait 5,79 points à 2.807,90 points.
L’indice élargi Standard & Poor’s 500 avançait de 0,16% (2,12 points) à 1.306,98 points.
Les marchés américains avaient fini en nette baisse jeudi, incapables de retrouver un second souffle face au chaos grec et à des statistiques moins bonnes qu’attendu aux Etats-Unis: le Dow Jones avait cédé 1,24%, à 12.442,49 points, et le Nasdaq 2,10%, à 2.813,69 points.
« Les investisseurs vont vite voir si l’introduction en Bourse de Facebook va avoir un effet d’entraînement sur le reste du marché », a noté Frederick Dickson, de DA Davidson.
Il s’agit de très loin de la plus grosse entrée en Bourse de tous les temps pour une valeur internet. Facebook, qui a vendu ses actions à 38 dollars pièces, a obtenu une valorisation de 104 milliards de dollars, toutes stock options comprises, très au-delà des 23 milliards de dollars que pesait son aîné Google lorsqu’il a fait ses premiers pas d’entreprise cotée en 2004… l’année même du lancement de Facebook dans une chambre d’étudiant à Harvard.
« L’effet Facebook va être de courte durée », a toutefois averti Dick Green, analyste de Briefing.com.
Pour lui, « les problèmes en Grèce et en Europe ne vont pas s’améliorer à court terme. Le marché pourrait rapidement plonger dans la journée, face à l’inquiétude avant le week-end ».
Le marché obligataire évoluait en baisse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans avançait à 1,731% contre 1,702% jeudi soir, et celui à 30 ans à 2,831% contre 2,805%.