Il y a des artistes qui, non contents d’être dignes d’un talent certain, se régalent à transfigurer les genre. Sans pour autant dénigrer le street painting, tradition inextricable de l’art urbain, Isaac Cordal, aka Cement Eclipses passe quand à lui à l’étape sculpture.
Le principe est simple, mais néanmoins efficace : des statuettes en ciment, hautes de quelques centimètres, représentant généralement des bons hommes en costards (mais pas seulement) sont disposés de ci de là, dans des situations généralement incongrues et, la plupart du temps, dans des postures assez inconfortables.
En pleine crise financière internationale, ses statuettes aux silhouettes de traders aigris en passe à la noyade volontaire ou au deuil d’un collègue-sosie raisonnent comme l’écho d’une chute inévitable des fondements économiques actuels. Le tout est serti d’une poésie manifeste, l’artiste portant toujours un œil plus qu’averti sur les possibilité que lui offre son environnement urbain.
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