Je fais confiance à l’homme Jean-Marc Ayrault, que je considère intègre, pour avoir cette priorité. Pour autant, je ne peux m’empêcher d’avoir certaines arrière-pensées négatives. J’ai toujours considéré que le Parti Socialiste était maitre en art de l’hypocrisie. Si je félicite Jean-Marc Ayrault d’avoir cette exigence déontologique, je remarque que son parti en a fait bien moins cas. Marseille, le Pas de Calais, et l’élection douteuse de Martine Aubry à la tête du PS, entre autre, sont quelques exemples qui me font douter du PS…
Je ne fais pas de procès d’intention au premier ministre. J'en fais au parti socialiste, qui a montré par le passé qu'il préférait donner les leçons de morale que se les appliquer.
Mais je remarque aussi, avec satisfaction, qu’entre une première secrétaire dont l’élection sera toujours saupoudrée d’un doute, et Jean-Marc Ayrault, François Hollande a choisi le deuxième pour occuper la plus haute fonction ministérielle. C’est une bonne chose…