Toshiba a annoncé jeudi ses objectifs 2017-2018 en matière de nucléaire. Au cours de cette période, le groupe japonais vise un chiffre d’affaire de 10 milliards d’euros pour son activité d’énergie nucléaire : un chiffre élevé que Toshiba compte atteindre grâce au renforcement post-Fukushima de la sûreté du parc nucléaire japonais.
« Nous voulons contribuer au renforcement de la sûreté des installations nucléaires au Japon et à l’étranger », a indiqué sans détour Norio Sasaki, le patron de Toshiba, lors d’une conférence de presse de présentation.
Selon lui, l’accident de Fukushima a modifié la donne pour l’énergie nucléaire au Japon, a retardé des projets prévus par le groupe dans ce domaine, mais n’a pas sonné le glas de l’atome sur l’archipel nippon.
La catastrophe de Fukushima va même pousser les autorités japonaises et les exploitants de sites à modifier et renforcer la sûreté des sites nucléaires, estime le patron de Toshiba, dont le groupe espère être l’un des bénéficiaires de ces travaux de renforcement de la sûreté nucléaire.
Toshiba espère donc être impliqué dans les chantiers de sécurisation des 50 réacteurs nucléaires japonais, actuellement à l’arrêt en attente d’expertises de sûreté, mais également à travers le monde. Le groupe japonais, fabricant de réacteurs nucléaires, compte également poursuivre ses exportations en matière de technologie nucléaire.
Le groupe Toshiba est également présent sur le site de Fukushima et l’entreprise a été retenue pour mener certaines des taches de traitement du site et est notamment en charge de la décontamination de l’eau servant au refroidissement des réacteurs et piscines de la centrale accidentée.
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