Voilà maintenant 30 ans que nous connaissons les aventures sombres de Rick Deckard. Eh oui… déjà 30 ans que Blade Runner est sorti ! Ca rajeunit pas tout cela… mais je digresse. Oui donc, avec le Festival de Cannes qui se déroule ces temps-ci (16 au 27 Mai), bon nombre d’informations exclusives sont dévoilées. Et en voici une qui je sens va faire chaud au coeur et faire grimper l’adrénaline des fans de première heure de Blade Runner:
Hampton Francher, le scénariste de Blade Runner serait en pourparler avec Ridley Scott (co-producteur et réalisateur du 1er, travaillant actuellement sur la suite) pour se charger du scénario de Blade Runner 2 ! Si son implication vient à se confirmer, attendez vous donc à voir sur les écrans une suite dans le plus pur style de Science-Fiction Noire qui a fait tout son « charme » (si on peut attribuer cet adjectif à un univers si unique) au premier du nom !
Et si vous êtes un peu à la traine du côté des informations sur le film, voici ce qui a déjà été confirmé par Ridley Scott:
- Le scénario se déroulera plusieurs années après le premier opus
- Au revoir Rick Deckard, le personnage principal sera une femme !
Oui oui, vous avez bien lu, une femme en personnage principal. Après, cela ne veut pas dire que Rick Deckard (joué par Harrison Ford à l’époque) ne sera pas de la partie. Mais personnellement, vu que le premier film date d’il y a quand même 30 ans, notre cher Indiana (allez, vous aussi vous le surnommez comme cela) n’est plus tout jeune et cela serait étonnant de le voir plus de quelques secondes pour un caméo. Ridley Scott a donc peut-être fait ce choix pour assurer une cohérence dans la timeline des évènements du film… nous verrons bien !
Pour remplir comme il se doit nos estomacs de cinévores, voici quelques lignes d’un interview (en anglais) de Ridley Scott réalisé par The Daily Beast, à l’occasion de la sortie du très alléchant Prometheus, dans lequel il évoque (entre autres) son choix d’une femme protagoniste:
I’m used to very strong women because my mother was particularly strong, and my father was away all the time. My mother was a big part of bringing up three boys, so I was fully versed in the strength of a powerful woman, and accepted that as the status quo. I think there are a lot of men who feel they’re being emasculated by having the woman be in charge; I’ve never had that problem. All the relationships in my life have been with strong women, from childhood. The relationship I’ve had in my life for the past 30 years is with a very strong Costa Rican woman. Oddly enough, I find it quite engaging to be working with a female when I’m directing. It’s kind of interesting.
Son attrait pour les femmes protagonistes viendrait-il de son implication dans le film Thelma & Louise ?
The evolution of taking the side of the woman, as far as my career’s concerned, is epitomized by Thelma & Louise. The budget was very slender—about $15 million—because nobody wanted to make it. I first came on as producer, and I was selling the notion to four or five male directors—this was made over 20 years ago, so there weren’t many female directors to do it—that the movie should be an epic about two women on their journey for freedom. One director who turned me down said, “I’ve got a problem with the women,” and I said, “Well you’re meant to, you dope!” So I thought that I should direct it myself.
Et quelques mots concernant la suite de Blade Runner:
Funny enough, I started my first meetings on the Blade Runner sequel last week. We have a very good take on it. And we’ll definitely be featuring a female protagonist.
Source: GeekTyrant