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Et c’est reparti pour un tour !
Ayé ! Après plusieurs mois d’attentes, Starz lance enfin (aux USA pour les ricains, sur internet pour les autres) la saison 2 de Spartacus, intitulée sobrement « Vengeance »... Simple, efficace et porteur, ce n’est non sans rappeler les superbes intitulés des sous-marins nucléaire français (du genre le Redoutable, le Terrible, le Vaillant,... on s’éloigne un peu du sujet là non ?). Bref, on célèbre ici comme il le faut avec du vin et des femmes le retour des vaillants gladiateurs burnés et cuissus, dans la lignée de la saison 1 et du Spin off God of the Arena, tout aussi burnés et cuissus ! De quoi en faire fantasmer plus d’une hein ? Mais oubliée la vue de ces beaux mâles tout en virilité, de quoi ça a l’air, cette saison 2 ? Et bien pour répondre à cette question, voici un exposé en plusieurs points :
1. De quoi ça à l’air ? Ce qui frappe (c’est le cas de le dire) au premier abord, c’est l’absence d’Andy Whitefield, interprète de Spartacus, malheureusement décédé d’un cancer en 2011, ce qui avait d’ailleurs poussé les producteurs à lancer God of the Arena, en l’attente d’un éventuel rétablissement de leur acteur... Bref, le nouveau héros de Starz s’appelle Liam McIntyre, et il est pas là pour déconner ! Autre surprise au programme, la première bande annonce diffusée signe le retour de Dustin Clare dans le rôle de Gannicus (soit le personnage principal de God of the Arena), autrement dit, le retour des gros bras ! La question est maintenant de savoir si ce remplacement au pied levé ne va pas influer le succès de cette série et si les scénaristes seront encore en mesure de nous livrer une histoire à la hauteur de la précédente. Techniquement, des décors (surement de studios) toujours aussi grandiloquents, des figurants comme s’il en pleuvait, encore une fois, Starz voit les choses en grand, et y’a du niveau !!
2. De quoi qu’ça cause ? Et bien on retrouve les vaillants esclaves de la maison Batiatus, enfin libres après un ô combien réjouissant concours de découpage de steak tartare, punissant ainsi tous les vilains romains pour leur outrecuidance (comme une sorte d’ode à la Liberté et à l’émancipation face à une oppression étrangère de plus en plus accablante... mais avec des épées, du sang, du cul, des bastons, du cul, des magouilles politiques, j’ai déjà dit du cul ?). Alors, où on se situe par rapport à ça ? Spartacus veut toujours venger sa femme du méchant légat Glaber, Crixus (oh mon Dieuuuuu !!) est toujours à la recherche de sa chère et tendre, Ilithyia est toujours autant une putain mais reste toujours aussi classieuse, de nouveaux personnages font leur apparition (Seppius et sa sœur Seppia, dont le nom témoigne bien de l’imagination débordante des scénaristes...) Bref une nouvelle saison qui commence bien pour l’amatrice de séries musclées que je suis (oui j’aime The Shield, oui j’ai suivi l’intégralité de Oz, oui je voue un culte à Jack Bauer.. et oui j’assume !) avec une ouverture des plus magnifiques sur un massacre de mercenaires romains....
3. On en pense quoi chez la Mouche ? Et bien après convertissement du colocataire à la cause Spartacus, on peut dire que cette saison tombe mal, puisqu’elle tombe dans ma période de partiels (oui parce que bon ça m’arrive quand même un peu, de travailler vraiment...) et que je devrais avoir autre chose à foutre que zoner devant mon ordi... mais bon je suis facilement corruptible. Le premier épisode est prometteur, Manu Bennett me fait toujours autant fantasmer (ça aussi je l’assume à mort... non de Zeus)... donc en conclusion : vite, vite la suite ! Bon allé, sur ces bonnes paroles, je m’en retourne à mon droit international public. Et pour se mettre de bonne humeur, un petite photo de Manu "épouses-moi de suite" Bennett