« J’accuse l’économie triomphante  » Albert Jacquard

Par Monartiste

Bonjour,

En cette période de bouillonnement politique, j’ai retrouvé cet article. Je souhaite vous le faire partager une nouvelle fois. Il vous permettra de vous rassurer ( qui n’a pas de doutes devant les difficultés et le rejet de certains proches ) et continuer le combat pour essayer de trouver des solutions…

Albert Jacquard, Un grand homme que l’on entend pas assez et pourtant que je ne me lasse pas  d’écouter…

Ils nous éclairent sur beaucoup de choses….

 » Comme tous les intégrismes, l’économisme repose sur l’acceptation d’une fatalité, sur la soumission à une volonté extérieure à laquelle il faudrait s’abandonner. Pour les religieux, il s’agit d’une vérité révélée à un homme choisi par dieu, pour les banquiers d’une mécanique implacable dont il faut respecter le déroulement. Dans tous les cas, c’est la possibilité de choix des individus ou des collectivités qui est récusée. Certes nous ne pouvons pas faire n’importe quoi; le monde réel qui nous entoure impose ses contraintes ; mais notre nature d’homme nous donne souvent la possibilité d’imaginer des artifices qui contournent ces contraintes. Nous n’avons pas d’ailes, mais nous nous sommes donné le moyen de voler plus haut et plus vite que tous les oiseaux.

La dignité de l’Homme consiste à prendre en main son devenir, à choisir. Aujourd’hui, plus sans doute que jamais au cours de notre histoire, nous sommes face à une bifurcation : d’un côté la voie facile de la domination de quelques-uns sur la multitude des démunis – une société fondamentalement esclavagiste, efficace, ordonnée, mais où la presque totalité des hommes vivront snas espoir -

de l’autre, le chemin escarpé, périlleux, d’une recherche de l’égalité entre tous les membres de l’espèce, la construction jamais achevée d’une société où tous les hommes se sentiront chez eux partout sur la terre des hommes.

La barbarie ou la démocratie, il faut en décider aujourd’hui.  »

( J’ai l’impression malheureusement que certains dirigeants ont choisi pour nous, mais il n’est jamais trop tard)

Nicolas