© LAT / Williams
Le jeune Vénézuelien a exprimé une belle opinion sur ce que la Formule 1 devient et comment les pilotes ressentent à propos de cette saison. Voyons-voir..
Voilà une comparaison qui a du sens : la F1 se rapprocherait du GP2 à bien des égards. Entendez par là : les voitures sont de plus en plus égales au niveau des performances et seuls des petits détails peuvent changer la hiérarchie (que l’on ne connaît pas encore d’ailleurs). Les pilotes semblent enfin pouvoir faire la différence, voilà quelque chose que l’on voit assez rarement.
C’est en tous cas ce que pense le récent vainqueur du Grand Prix de Barcelone, Pastor Maldonado. Et champion de GP2 il y a 2 ans. Autant dire qu’il a de quoi comparer ! « La F1 est devenue comme un championnat de GP2. Les pilotes peuvent faire la différence et les équipes peuvent toujours travailler sur la stratégie et les réglages de la voiture. C’est un peu ennuyeux quand vous voyez une écurie sortir du lot et dominer. La saison est plus compétitive cette année. »
« Toutes les équipes sont très proches les unes des autres, le championnat est extrêmement disputé et les écarts sont très faibles. »
En plus de l’exemple Maldonado, on peut reprendre le cas Pérez en Malaisie. Bien que sa voiture ne soit pas la plus rapide du tout, il s’est facilement approché de Fernado Alonso qui disposait lui aussi d’une voiture un peu poussive mais qui, avec un peu de chance et beaucoup de talent, s’était approprié la première place de la course. Une simple erreur, de jeunesse dirons-nous, a privé le Mexicain de la victoire.
Les courses sont de plus en plus dans les mains des pilotes, et non plus dans les performances pures des voitures. Voitures qui reposent sur des pneus, Pirelli de surcroît. Voici l’avis du Vénézuelien sur la question. « La dégradation des pneus est assez importante et il est vrai que nous devons prendre soin de nos pneumatiques à présent, mais cela fait partie du jeu et tout le monde est dans le même bateau. De toute façon, les courses faciles n’existent pas. C’est à nous de nous adapter aux pneus, aux nouvelles règles et à la voiture, et non l’inverse ! »
« Les Pirelli fonctionnent très bien sur notre voiture pour le moment, a ajouté Maldonado. Nous rencontrons de la dégradation, c’est sûr, mais les autres également. Nous avons pas mal travaillé sur notre compréhension des pneumatiques. Nous avons construit et nous développons la voiture autour de ces pneus. Nous comprenons très bien comment les utiliser au mieux, tant au niveau du style de pilotage que des réglages de la voiture. »
Quoi qu’il en soit, nous entrons dans une saison qui semble des plus passionnantes et le vainqueur de la sixième course de la saison est toujours inconnu. Une Williams pourra-t-elle encore se hisser sur la plus haute marche du podium ?
« Nous ferons de notre mieux. Toutes les équipes sont très proches les unes des autres, le championnat est extrêmement disputé et les écarts sont très faibles. »