L’itinéraire d’un chercheur
C’est l’itinéraire d’un chercheur que restitue Jean de Sponde et la langue poétique des protestants. L’ouvrage, une traduction de Jean de Sponde e la lingua poetica dei protestanti nel cinquecento (Milan, Cisalpino-Goliardica, 1973)1, rassemble six études et deux notes, toutes publiées par Mario Richter entre 1962 et 1972. On va ainsi de la découverte de l’œuvre de Sponde2 (que Alan Boase avait révélée au public en 1939) à l’exploration du milieu intellectuel et spirituel dans lequel le poète de Mauléon a baigné, revenant à Bèze3 et Calvin pour mieux repartir vers Du Bartas et Aubigné4, et finir sur une analyse des douze Sonnets de la mort5, accompagnée d’une notule sur l’emploi ironique de l’adjectif desnaturez dans le sonnet V6. Loin de se cantonner à Sponde — et de combler en quelque sorte la lacune qu’il déplore dans sa recension de l’ouvrage de J. Pineaux, qui avait exclu de son enquête la poésie de Jean de Sponde7 —, et « convaincu que l’envergure de cet auteur ne peut être pleinement appréciée que si on l’observe dans son contexte politique et idéologique, à savoir par rapport aux poètes qui, suivant les directions de Calvin et de Bèze, ont essayé de s’opposer à l’esthétique paganisante de la Pléiade » (Avertissement, p. 7) c’est un grand nombre de poètes protestants que M. Richter passe au crible de son analyse, élargissant même son corpus à la poésie italienne. Échos et parentés sont ainsi mis au jour, et permettent de brosser un panorama de la poésie d’inspiration calviniste au tournant du xvie siècle. Le cinquième article du volume, intitulé « Aspects et orientations de la poétique protestante française au xvie siècle » (p. 167‑200) constitue à cet égard une synthèse remarquable des analyses. On se méfiera donc du titre de l’ouvrage, qui ne consacre en fin de compte que son ouverture et sa clôture à l’auteur des Sonnets sur le mesme subject8.
Si les qualités de pédagogue du chercheur sont ici clairement mises en valeur — les analyses souvent très fines sont exposées sans recours à un jargon prétentieux et ne requièrent aucune connaissance préalable en stylistique ni en rhétorique — l’organisation de l’ouvrage en revanche est décevante. Certes, l’auteur souhaitait que le lecteur puisse « suivre la progression d’une recherche dans un domaine qui à l’époque ([les] années cinquante et soixante du siècle dernier) restait en grande partie inexploré et la plupart du temps mal compris […] ». Mais sans doute l’ouvrage aurait-il gagné à renoncer à l’ordre chronologique de parution des articles, et à être resserré autour de grandes synthèses.
De surcroît, la révélation progressive de l’univers poétique protestant ne va pas sans risque de redite. Ainsi des citations qui voyagent de page en page : la Préface de l’Abraham sacrifiant de Bèze, longuement citée p. 92 et 180, puis p. 94 et 180 ; les prescriptions du Synode de Sainte-Foy p. 159 et 192 etc. Les résultats des analyses sont parfois mentionnés à plusieurs reprises, à l’exemple des caractéristiques de la Sepmaine de Du Bartas, p. 165 et 193. Certains rapprochements semblent forcés : est-il bien nécessaire de recourir systématiquement à Du Plessis-Mornay pour expliquer les Sonnets de la mort ? La belle étude des deux actes du drame spirituel qui se joue dans ces douze sonnets, analysé d’un point de vue stylistique, se suffisait probablement à elle-même.
Une chaine aimantée
Il reste que M. Richter, rendu français par Yvonne Bellenger et François Roudaut, deux éminents spécialistes de la poésie française9, excelle à établir les filiations littéraires, à montrer comment s’est développée et affirmée la poétique calviniste. Renonçant aux catégories du baroque ou du maniérisme, il envisage les textes sous l’angle spirituel et religieux, appuyant son discours par une analyse précise du style.
Calvin/Bèze
Au commencement, nous rappelle‑t‑il, était Calvin, véritable « pierre d’Héraclée »10. Ses Commentaires sur les Psaumes (1557), riches d’enseignements théologiques, furent autant de recommandations à l’égard des poètes, et ouvrirent la voie à une poésie nouvelle, soucieuse d’authenticité et de spiritualité. Ainsi Calvin « rejette péremptoirement la poésie de caractère profane, jugée “mauvaise” et “nuisible”, pour n’admettre que la poésie davidique » (p. 170) :
Seulement que le monde soit si bien advisé, qu’au lieu de chansons en partie vaines et frivoles, en partie sottes et lourdes, en partie sales et villaines, et par consequent mauvaises et nuisibles, dont il a usé par ci devant, il se accoustume ci aprés à chanter ces divins & celestes Cantiques avec le bon Roy David. (Préface des Psaumes, citée p. 170)
Ce rejet de la Muse mondaine s’accompagne du refus de l’ornementation de la Pléiade et de son paganisme ostentatoire.
Le principal lieutenant de Calvin, Théodore de Bèze, se chargea d’appliquer le programme du réformateur. Rompant avec sa première poésie, il s’engagea dans la voie frayée par Marot, dont il poursuivit l’entreprise de traduction du Psautier — les Cinquante Pseaumes avaient été publiés à Genève en 1543. Dans la préface de l’Abraham Sacrifiant (1550) déjà, il avançait l’idée d’utiliser le don de poésie pour « magnifier la bonté de ce grand Dieu ». M. Richter signale que « la traduction des Pseaumes, qui approfondit la recherche stylistique déjà manifeste dans l’Abraham, a intentionnellement valeur de programme. Elle est le fruit de préoccupations intimes d’un homme qui s’était fixé pour tâche de gagner les consciences et de régler les conduites d’une communauté religieuse nouvelle. » (p. 133)
Les huit Chrestiennes Méditations (1581), dont la rédaction débuta sans doute « dans les années qui suivirent immédiatement la traduction des Psaumes » (p. 114), constituent selon M. Richter le « point de départ indispensable […] pour lire les œuvres de Mornay, de D’Aubigné et de Sponde » (p. 124). Premier exemple du genre de la méditation, rédigé en une prose poétique d’une grande souplesse, l’ouvrage fut, comme toute l’œuvre de Théodore de Bèze, dicté « par une nécessité strictement didactique et liturgique » (p. 115).
Du Bartas / Aubigné
Si Bèze montra « avec fermeté le chemin à suivre » (p. 182), son enseignement se heurta « à l’incompréhension et à de fortes résistances, surtout de la part des plus jeunes [qui] se livraient assidûment, et non sans une secrète préférence, à l’étude stylistique des deux poètes de la Pléiade les plus convaincants, Ronsard et Du Bellay » (p. 184) Ainsi Guillaume de Salluste du Bartas, même s’il reprenait la pensée générale des réformateurs huguenots, refusa de renoncer à l’appareil poétique élaboré par les poètes de la Pléiade. En témoigne son Uranie ou Muse céleste (1574), « compromis entre l’indispensable nécessité d’une poésie ‘théologique’ d’inspiration divine et l’utilisation d’un répertoire d’images, de thèmes et de formules empruntés aux pratiques stylistiques de la Pléiade, dictés par la ‘fureur’ ronsardienne » (p. 185). Du Bartas le reconnaît lui-même au seuil de son œuvre magistrale, La Sepmaine (1578) : « pour faire mieux avaler les salutaires breuvages que la sainte parole presente aus esprits malades et fastidieus de ce tems, […] y [ai] meslé le miel et le sucre des lettres humaines » (Advertissement sur sa première et seconde Sepmaine). Et en effet, note M. Richter, « Les lecteurs de la Sepmaine savent avec quelle luxuriance d’images et de digressions tirées non seulement d’Homère, de Lucrèce, de Virgile, d’Horace, d’Ovide, mais des théories de Platon, d’Aristote, de Plutarque, et vivifiées par la fureur ronsardienne, Du Bartas entendait raconter la Bible. » (p. 193)
Son intention « d’ennoblir la poésie et d’élever la poétique calviniste, étroitement didascalique et excessivement “engagée” à la hauteur d’une grande épopée chrétienne » (p. 189) ne manqua pas de susciter la polémique. L’année même de la publication de La Sepmaine, deux textes théoriques, qui prolongeaient les idées de Calvin, se chargèrent de rappeler à l’ordre les poètes qui s’égaraient.
Dans ses Deux Dialogues du nouveau langage François italianizé (1578), Henri Estienne se fit le chantre d’une poésie exclusivement chrétienne, « libérée de l’asservissement au langage de la poésie classique et surtout au langage à la mode depuis la première et la seconde vague du pétrarquisme » [191]. Et M. Richter de préciser :
À une poésie « lyrique » au sens pétrarquiste du mot, Estienne opposait donc, après d’autres, une poésie « morale », instrument d’élévation et de lutte contre le « mal », guide de vie intérieure et exercice de prière personnelle. (p. 191‑192)
Par ailleurs le synode national de Sainte-Foy enregistra dans son article XX une condamnation à peine voilée du « coryphée des calvinistes », Du Bartas :
Ceux qui mettent la main à la plume pour escrire les histoires de l’Ecriture Sainte en vers, seront avertis de n’y mêler pas des Fables poétiques, et de n’attribuer pas à Dieu les noms des fausses Divinités, et de n’ajouter ni retrancher aucune chose de l’Ecriture, mais de s’en tenir aux propres termes du Texte sacré. (texte cité p. 192)
Il revenait enfin à Agrippa d’Aubigné de fusionner les deux ambitions artistiques, celle de la Pléiade, et celle des calviniens, conclut M. Richter :
C’est la forte personnalité de l’auteur, trempée par l’adversité, qui donna aux Tragiques l’unité qu’on chercherait en vain chez Du Bartas, incapable de souder en une poétique unique la force centrifuge de l’expérience classico-ronsardienne et la force centripète de la poétique officielle calviniste ratifiée par le Synode de Sainte-Foy. (p. 197)
Mornay / Sponde
Si la filiation entre Calvin et Bèze va de soi, qui se poursuit par Du Bartas et Aubigné, M. Richter accorde également « une place de choix à l’activité poétique de Philippe du Plessis-Mornay » (p. 53), qui semble réaliser la synthèse des poètes de son temps11. Son petit traité écrit en 1575 et publié l’année suivante sous le titre Excellent Discours de la Vie et de la Mort, « première affirmation littéraire de Mornay » (p. 55)12, nourri de Sénèque et de Juste Lipse, met en place des procédés que reprendront Chandieu ou Sponde. Son style « dense, souvent vigoureux […] renouvelle […] la poésie qu’on pourrait définir comme ‘théologique’, et qui par la suite donnera naissance aux douze sonnets de Sponde, tout en se rattachant vraisemblablement au modèle poétique proposé non seulement par Calvin et Bèze, mais par l’influent Du Bartas dans la décennie 1575-1585 » (p. 62).
Dans cette longue chaîne aimantée, Jean de Sponde se rattacherait donc autant à Mornay qu’à Bèze ou Calvin. Le Discours de la Vie et de la Mort de Mornay, tout comme l’Exposition du quarante et troisième dimanche de Catéchisme de Calvin sont aux sources de la poétique spondienne affirme M. Richter :
Ces paroles, qui sont peut-être la meilleure introduction à la lecture des Stances de la mort, ont aussi une importance capitale pour comprendre en profondeur l’aventure spirituelle dont le drame se déploie dans les douze sonnets. (p. 205).
Bouclant la boucle, la poésie de Sponde revient à Calvin :
Sponde […] perçut dans toute son ampleur dramatique la vision « déshumanisée » proposée par Calvin : c’est de cette vision que se nourrit sa poésie, de cette douloureuse sépulture à la vie et au monde, de l’assimilation profonde d’une théologie qui n’avait pas réussi à unir dans une vraie synthèse la Chair et l’Esprit. (p. 221)
Paschali
Le poète italien, auquel M. Richter consacre un chapitre13, fait figure d’intrus dans cette étude despoètes protestantsde languefrançaise. M. Richter toutefois s’intéresse « à l’activité et aux difficultés d’un poète italien dans la Genève de Calvin et de Bèze » (p. 168), qui transpose « dans la langue italienne une expérience littéraire et poétique qui n’eut lieu qu’en France » (p. 165). Poète mineur, traducteur des Psaumes, et auteur de la première traduction en italien de l’Institution de la Religion chrestienne (1557), Giulio Cesare Paschali livra principalement des compositions doctrinales, à nette intention didascalique. Ces pièces doctrinalement engagées, qui rappellent « tantôt la facture de Bèze, tantôt celle de Chandieu, de Goulart ou bien même de Du Plessis-Mornay […], plus souvent de Sponde » (p. 146), témoignent ainsi de l’influence de la poétique calviniste hors de la France.
Éléments d’une poétique calviniste
C’est le phénomène d’évolution qui retient plus particulièrement l’attention de M. Richter chez tous ces poètes de la Renaissance. Ce dernier cherche à définir l’« évolution stylistique qui, partant de Marot et de l’entourage néo-platonicien de Marguerite de Navarre, mène, par les Méditations14, jusqu’aux “poètes baroques protestants” de la fin du siècle » (p. 125).
L’on est en effet frappé par la recherche stylistique de ces hommes, à la fois poètes et théologiens, qui s’efforcent de charger la parole poétique d’une densité et d’une spiritualité efficaces.
Un lyrisme accessible à tous
C’est chez saint Paul que Calvin puisa l’idée d’un sermo rudis et plebeius, d’une « forme d’eloquentia strictement accordée à la simplicité de la révélation » (p. 174) :
Et de fait, cela n’est pas advenu sans une grande providence de Dieu, que les hauts secrets du Royaume celeste nous ayent este, pour la plus grand part baillez sous parolles contemptibles, sans grande eloquence, de peur que, s’ilz eussent este fondez et enrichis d’eloquence, les iniques eussent calomniée que la seule faconde eust regné en cest endroit. (Institution de la Religion Chrestienne, texte cité p. 93)
Bèze renchérit et cultiva le ton simple et familier. Il « cherchait à composer une poésie qui fût aussi éloignée des artifices des Rhétoriqueurs et des raffinements très “lyriques” de Marot que de l’aristocratique “fureur” ronsardienne. Il fallait utiliser une langue, sinon véritablement populaire, du moins commune, qui fût accessible à tous ceux qui souhaitaient approcher la parole de Dieu. » (p. 105) S’éloignant de ses premières amours poétiques, il avait, ajoute M. Richter, « de la poésie une conception essentiellement anti‑lyrique. Ce qu’il cherchait, c’était au contraire à rendre dans la langue poétique la familiarité du langage quotidien, la voix de tous, grâce à un agencement lexical et syntaxique immédiatement compréhensible. » (p. 105)
De plus les poètes calvinistes se signalent par leur effort d’essentialisation stylistique. Ils cherchent à « tout dire en peu de vers, [à] contenir dans le bref espace d’un sonnet leur expérience religieuse tourmentée, [à] condenser dans de rapides répliques le résultat d’amples considérations livrées en prose. » (p. 70)
Antithèse et parallélisme
Ce lyrisme calviniste (anti‑lyrisme ?) ne renonce cependant pas à l’emploi de figures de style. Ainsi la poésie de Sponde, note M. Richter, « se fonde tout naturellement sur l’antithèse, sur l’opposition violente des tons et des concepts » (p. 41). En effet, « Sponde, et en général nombre de poètes protestants, oublient la couleur de la nature, renoncent péremptoirement à observer le monde avec une objectivité sereine ; le monde est péché et ténèbres, inconstance et vanité ; seul Dieu est bonté et lumière, constance et vérité : le monde est l’antithèse négative de Dieu. » (p. 41‑42)
Le parallélisme est alors la figure de syntaxe privilégiée :
La technique de l’antithèse pour les calvinistes exprime une Weltanschauung. Là où l’antithèse est une disposition mentale, une façon de penser et de voir, le parallélisme est l’expression concrète, le moyen technique le plus approprié pour mettre en lumière le clair-obscur de la pensée antithétique. (p. 45)
M. Richter met en évidence ces procédés dans plusieurs poèmes qu’il examine attentivement. On appréciera la justesse de son analyse des Élégies spondiennes par exemple, ou de l’Ode Mornay — sans rien dire de la fine étude des Sonnets de la mort.
Ainsi la poétique calviniste se signale, affirme M. Richter, par « une absolue fidélité à la Bible et un langage immédiat, […] directement compréhensible, inspiré de l’Écriture dans ses métaphores, donc rétif à toute complaisance envers la nature, instrument nécessaire à l’engagement moral et intérieur du poète. » (p. 199)
On déplorera peut-être, çà et là, la présence de jugements qui manquent de nuance. Ainsi des analyses concernant la Pléiade et sa « conception aristocratique de la poésie fondée sur une orgueilleuse et stérile imitation des classiques grecs et latins » (p. 178). Des coquilles, parfois grossières, interrompent la lecture15. Et l’on se demandera si, en fin de compte, les procédés mis en évidence (simplicité, absence d’ornement, inspiration biblique, antithèse) ne sont pas caractéristiques de toute poésie religieuse — on se rappellera que si Mornay est à la source des Sonnets de la mort, il a également inspiré Chassignet.
Mais l’enthousiasme qui anime la plume de Mario Richter est remarquable, et son intérêt pour la poésie de Sponde ne faiblit pas, comme en témoigne la bibliographie. Pourquoi d’ailleurs ne pas avoir complété ce volume — dont l’original italien, rappelons‑le, parut en 1973 — par des articles plus récents ?
par Véronique Duché-Gavet Publie sur Acta le 14 mai 2012 Notes :1 Ouvrage qui n’est toutefois pas cité dans la bibliographie !
2 « L’évolution spirituelle et stylistique de la poésie de Jean de Sponde », p. 11‑51.
3 « La poétique de Théodore de Bèze et les Chrestiennes Méditations », p. 77‑127.
4 « Aspects et orientations de la poétique protestante française au xvie siècle », p. 167‑200.
5 « Lecture des Sonnets de la mort de Jean de Sponde », p. 201‑221.
6 « Sur l’ironie de Sponde », p. 223‑224.
7 Jacques Pineaux, La Poésie des protestants de langue française, du premier synode national jusqu’à la proclamation de l’Édit de Nantes (1559‑1598), Paris, Klincksieck, 1971. La recension couvre les p. 225‑230 [« La poésie des protestants de langue française » (Notes en marge du livre de Jacques Pineaux)]
8 De la même façon, le titre du deuxième article (« La poétique de Théodore de Bèze et les Chrestiennes Méditations ») est trompeur : l’analyse des huit Chrestiennes Méditations n’occupe qu’une dizaine de pages sur la cinquantaine que comporte l’article.
9 Voir par exemple leurs travaux sur les poètes de la Pléiade, ou leurs éditions des œuvres de Du Bellay, Du Bartas, Clément Marot ou Pontus de Tyard.
10 Platon, Ion, 536.
11 « Philippe Duplessis-Mornay. Un aspect du ‘maniérisme’ poétique protestant », p. 53‑75.
12 On trouvera p. 56‑59 les quinze strophes de l’ode liminaire.
13 « Giulio Cesare Paschali. Activités et difficultés d’un poète italien dans la Genève de Bèze », p. 129-165.
14 Il s’agit ici des Chrestiennes Meditations de Théodore de Bèze.
15 On relèvera au hasard la faillitte p. 37, se résoud p. 42, Cer p. 78, propreme0nt p. 104.