Tout le monde n'est pas animé par un esprit de "vengeance" à droite et une volonté de contrer par l'empêchement
notre Président et son Gouvernement.
En effet l'ex-premier ministre Dominique Villepin, qui ne sera pas candidat en juin, s'est dit hostile à une
nouvelle cohabitation "négative", qui "ne serait pas dans l'intérêt de notre pays". Il a appuyé ses propos en affirmant clairement: "Je ne crois pas que ce soit l'intérêt de notre pays
de s'installer dans une nouvelle cohabitation négative, c'est-à-dire où chacun espionnerait l'autre en l'empêchant d'agir, notre pays a besoin de prendre des décisions lourdes".
Poursuivant sa déclaration il a condamné les errances politiques de l'UMP en pointant l'attitude irresponsable de
certains leaders: "Empêcher la majorité présidentielle d'agir, ça ne peut pas être un programme", a-t-il dit.
"C'est plus difficile de faire des propositions que de pilonner celui qui est en face", a observé Dominique de
Villepin, qui "souhaiterait beaucoup" que l'UMP "renonce à la droitisation qui a été la sienne", et qui n'a "pas rendu service à notre pays" et "à la politique".