Je ne sais pas si vous l’avez remarqué, mais depuis dimanche dernier j’ai installé un nouveau compteur de visites (il ne compte que les premières visites) en bas à droite de cette page après que le premier soit tombé en panne.
Esthétiquement je le trouve plutôt réussi, j’ai choisi un modèle sobre ressemblant à un Smartphone pour faire moderne. L’inconvénient c’est que les statistiques repartent à zéro depuis sa pose, du coup les milliers de visites comptabilisées par l’ancien modèle sont passées à la trappe (Je n’ai pu incorporé dans l’historique que les visites des internautes français dont j’avais mémorisé le nombre) et c’est un peu déprimant.
Déprimant pour moi d’abord, car quoi qu’on en dise, quand on tient un blog on aime savoir qu’on est lu. Tous les matins quand je branche mon ordinateur je vérifie combien de visiteurs sont venus la veille. Les statistiques me donnent une idée précise de l’évolution de la fréquentation, quand ça monte je souris, quand ça baisse je me console en me disant que j’écris pour moi surtout. Globalement je suis assez satisfait car depuis l’ouverture de ce blog en 2007 vous venez de plus en plus nombreux. Oh, ce n’est pas l’embouteillage des foules avides de mes bêtises, au contraire, mais c’est lent et régulier, et ça me suffit. Le plus magique en fait, ce n’est pas tant la quantité mais surtout de voir que le monde entier peut d’un simple clic venir chez moi ! Je reconnais que je n’en suis pas encore revenu. Savoir que tous les continents, pays francophones ou non, du Pérou au Japon, des USA à la Palestine, du Groenland à la Nouvelle-Zélande, un vrai tour du monde, sont déjà passés me lire, je suis émerveillé.
Le compteur remis à zéro, c’est aussi ennuyeux pour les visiteurs qui arrivent pour la première fois ici. Il y en a qui n’aiment que les blogs connus et attirant des milliers de personnes, les sites confidentiels très peu pour eux, alors de voir si peu de monde au compteur ça les repousse. Je suppose que ça répond au réflexe bien connu du choix d’un restaurant, si dans l’un il n’y a personne et dans celui d’à côté du monde, c’est qu’il y sûrement une bonne raison.
Je vais être patient, il n’y a aucune raison pour que vous m’abandonniez d’un seul coup, donc mes courbes et statistiques vont remonter et le compteur va retrouver sa bonne mine épanouie. Lui et moi comptons sur vous.