Drogue qui est responsable ?
La journée internationale de la famille devrait être l'occasion pour tous d'examiner ce qui peut être fait pour combattre ce fléau qu'est la drogue, pour nos générations futures, nos familles et notre société.Ce n'est pas mon affaire
Certains nous disent lorsque nous leur proposons des brochure d'information au stand "je ne consomme pas" ou bien "ça ne risque pas d'arriver avec mes enfants", ou encore "chacun fait ce qu'il veut". Cette attitude : "ce n'est pas mon affaire" peut pourtant avoir de lourdes conséquences. Ces personnes qui ne se sentent pas concernées par le problème ne sont pas à l'abris qu'un de leur proche ou eux même puisse devenir une victime de la drogue.
Effets collatéraux
En effet, les décès causés par des accidents de la route dont 34% sont liés à la consommation d'alcool ont privé des familles de leurs membres et la société de personnes pleines de valeur qui n'avaient pas consommé de produits stupéfiants et n'avaient pas demandé à mourir ce jour-là, sans parler des proches ou des personnes blessées ou handicapées qui restent traumatisées à vie.
Le cannabis tue également. Il tue ses usagers (à petit feu) mais il peut aussi tuer brutalement comme en témoignent les faits divers récents du jeune de 11 ans fauché par un chauffard sous l'emprise du cannabis à Paris.
Un chauffeur de poids-lourd tchèque de 43 ans qui avait provoqué un carambolage terrible en Seine-et-Marne faisant trois morts et des blessés graves a été condamné à deux ans et demi de prison ferme par le tribunal correctionnel de Melun. Il avait fumé du cannabis et bu de la tisane au Cannabis.
Et la semaine dernière dans le Gers, Alena, adolescente innocente percutée en scooter va payer de sa vie les joints fumés par un artisan peintre qui venait de fêter son anniversaire…
Toutes les études le confirment : le cannabis modifie les perceptions, diminue les réflexes, et son impact sur la mémoire à court terme transforment le conducteur qui en a consommé en assassin potentiel !
Drogue et alcool au volant : hausse des chiffres entre 2009 et 2011
Ce ne sont pas des cas isolés puisque en 2011 ne serait-ce qu'en région parisienne, le parquet de Pontoise a ouvert 400 procédures pour conduite sous l’emprise de stupéfiants, dont 397 ont donné lieu à des poursuites pénales.
L’Observatoire national de la délinquance indique que le nombre de délits de conduite sous l’emprise de l’alcool ou de produits stupéfiants a augmenté de 3 % entre 2009 et 2011, passant de 187 503 à 193 122.
Soyons tous responsables
Il faut tout d'abord encourager toute personne à comprendre que la drogue c'est également son problème, ne serait-ce qu'à cause des effets collatéraux avérés ou potentiels.
Si nous changions nos habitudes nous aussi pour nos enfants :
Les études menées par l'OFDT peut nous amener à nous poser des questions en tant que parents.
"En France, plus de 11 500 élèves de 11, 13 et 15 ans ont été pris en compte par ce travail. Publiée par l’Observatoire français des Drogues et des Toxicomanies (OFDT), elle montre que dès l’âge de 11 ans, « près de six élèves sur dix ont connu au moins un usage d’alcool au cours de leur vie ». Le terme « usage » regroupe ici toutes les formes de consommation possibles à cet âge. Comme « le simple fait d’avoir goûté à la boisson » nous précise Marie
Choquet, épidémiologiste et conseillère du président de la Mission interministérielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie (MILDT)."
Comment ces enfants de 11 ans ont-il pu goûter à l'alcool avec le risque d'y prendre goût.
"La recherche de l’ivresse, concerne de plus en plus d’ados. Si à 13 ans, 13% d’entre eux en ont déjà connu les effets, cette proportion atteint 38% à l’âge de 15 ans. « Cette progression inquiétante de l’expérimentation de l’ivresse, survient lors de fêtes à domicile, quand les parents sont absents et l’alcool à portée de main des jeunes » explique Marie Choquet."Sommes-nous inconscients de laisser des produits dangereux à portée d'un ado qui le plus souvent, s'il le peut, et d'autant plus s'il est en groupe ne laissera pas passer l'occasion de braver les interdits, ou de faire comme les adultes ?
Légalisation, contravention, repression : là n'est pas la question"Il ne s'agit pas de devenir des saints, mais une éducation est nécessaire tant par l'exemple que par l'éducation. Une personne éduquée sur un sujet, qui à la connaissance, le savoir, pourra prendre une décision éclairée malgré la pression sociale, ou les tentations qu'elle trouvera dans son entourage." déclare Nicolas le responsable local de l'antenne auvergnateCela fait 20 ans que les bénévoles de l'association Non à la drogue, Oui à la Vie oeuvrent en Auvergne pour enseigner les dangers des différentes drogues.
L’association « Non à la drogue, oui à la vie» distribue gratuitement des livrets d’information comme la série de livrets intitulée La Vérité sur la drogue,informant sur les dangers du cannabis, de l'alcool, Héroïne, Cocaïne, Crack, Ecstasy, LSD, Antidouleurs, Crystal Meth, Ritaline, consommation abusive de drogues psychotropes prescrites ou drogues par inhalation. Ces livrets ainsi que des kits de leçon pour enseignant, éducateurs ou parents sont téléchargeables en français sur le site http://fr.drugfreeworld.org/home.htmlVous pouvez aussi consulter et télécharger les livrets sur cette page. http://nonaladrogue-auvergne.blogspot.fr/p/materiel-de-prevention.html