Ségo la dame du Poitou is back. Elle l'avait dit: I'll be back; les trémolos dans la voix et peut être même quelques larmes, mais pas trop. Je n'aurais pas voulu l'avoir comme prof au lycée Madame Royal. Elle va hériter du perchoir, ce qui n'est quand même pas trop mal vu son pédigrée. Certes dans la vie politique française c'est pas parce qu’on a fait des conneries en chapelet qu'on est out, pas du tout, voir même ça rend le politique plus humain. Probablement un ersatz de notre culture catholique du péché et de la culpabilité qui nous fait avoir de la pitié voir une certaine forme d’admiration dans le médiocre, le faible, le perdant en général. Voyez nos voisins anglais mentionnés dans le billet d’hier. Enfin Ségolin ! Oserais-je dire. Premier jour, première sortie. Je sens que l’ambiance pendant ces cinq années sous Flamby va être moins molle qu’elle n’est représentée par Jaba le hunt à sa tête. En effet, si vous me suivez vous avez compris qu’avec les éléphants qui se tirent dans les pates de façon assez cruelle, on risque de ne pas s’ennuyer. A cela trois points :
- Fabius, responsable mais pas coupable et qui a vomi avant, pendant et après les primaires sur Hollande (voir billet n°1)
- Aubry, la haine aussi contre Hollande et en plus mis en retrait du gouvernement. Retour de flamme attendu dès les premières semaines ou après les législatives.
- Ségolin, ancienne concubine de Flamby et elle aussi la haine cheveillée au corps, pourquoi ? nobody knows. Mais on finira bien par le découvrir, un jour ou pas.
Les autres sont des figurants au charisme aussi profond que celui de leur chef, à savoir celui d'un bulot cuit, du genre de Philippetti.
Donc Ségolin s’attaque cash à Peillon, dit Peyo entre amis. Et elle n’y va pas par les quatre chemins de la cuillère :
Dans le Figaro.fr de ce jour (et non je ne lis pas que ça, mais la version on line est très correcte, il faut le reconnaître).
"Je pense que la journée d'une passation de pouvoirs, ce n'est pas le moment de faire des annonces. On peut annoncer des intentions, je crois que c'est ce qu'il a fait. Il n'a pas annoncé que les choses allaient être faites du jour au lendemain", a-t-elle ajouté. "C'est la démonstration qu'il faut faire très attention dans les annonces gouvernementales et respecter, comme l'a demandé Jean-Marc Ayrault et comme c'est inscrit dans la charte de déontologie (présentée jeudi en Conseil des ministres), les démarches de consultation sur des sujets extrêmement sensibles qui mettent en cause beaucoup de choses", a souligné Royal. "La vraie question, c'est celle des rythmes scolaires, donc c'est une question un peu plus complexe. Sur le fond, ça va dans la bonne direction ce qu'il a dit, mais il faut respecter la phase de consultation et l'arbitrage du Premier ministre", a plaidé la présidente de la région Poitou-Charentes. "Une décision comme ça ne se décide pas tout seul par un ministre. Il y a un Premier ministre, qui s'appelle Jean-Marc Ayrault et qui arbitre les choses", a-t-elle encore lâché.