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Savoir dire merde aux patrons

Publié le 17 mai 2012 par Fred Camino @elc95
Savoir dire merde aux patrons
Le changement c'était avant hier, officiellement, et depuis nous avons un beau gouvernement déjà au boulot qui remplace le ramassis d'incompétents qui dirigeait la France. Pendant cinq années et plus encore pour certains, ces politiques n'ont rien fait pour sauver les emplois, rien fait contre les patrons voyous et rien fait contre les délocalisations, seuls les actionnaires, les banquiers et les patrons étaient caressés dans le sens du poil par cette droite qui n'était que du coté du pognon. Les salariés morflent, le niveau de vie baisse, les prix augmentent mais les salaires ne suivent plus depuis longtemps. Il suffit de voir les rallonges que se permettent ces gros patrons pour s'apercevoir que la crise, si chère à la droite pour faire peur aux gens, n'est pas pour tout le monde. Sarkozy a été viré avant qu'il ne change le code du travail et qu'il supprime les syndicats, tant mieux, il reste de l'espoir pour les modestes, les "vrais" travailleurs qui se lèvent à 5h du matin ou qui se couchent à 3h de la nuit, pas ceux des bonnes familles aisées qui venaient au spectacle de la Concorde. Justement, celles qui se couchent à 3h du mat, celles que tout le monde admirent pour leur beauté et leur classe, celles qui animent pour le plaisir des yeux le cabaret du Crazy Horse sont en grève. Ces jeunes femmes aussi sont dans la précarité avec des salaires tellement bas que le patron de cette boite de nuit mériterait de bouffer tout ses cigares. Elles ont eu le courage de défier leur employeur pour réclamer des salaires décents, il n'y a pas de raisons que ces filles continuent de se faire exploiter avec des entrées qui coutent jusqu'à 165 euros. 1800 euros net pour faire le chiffre d'affaire en or d'une direction qui exploite ces nanas, ce n'est pas cher payer. Il faut savoir dire merde aux patrons quand ils abusent, elles l'ont fait, bravo pour leur courage, je peux même leur prêter une pelle pour aider aux négociations si elles le désirent.

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