genre: western (interdit aux - 12 ans)
année: 1967
durée: 2h45
l'histoire: Alors qu'il prépare une fête pour sa femme, Bet McBain est tué avec ses trois enfants. Jill McBain hérite alors des terres de son mari, terres que convoite Morton, le commanditaire du crime. Mais les soupçons se portent sur un aventurier, Cheyenne.
la critique d'Alice In Oliver:
Après avoir signé la trilogie du dollar, Sergio Leone sait qu'il est attendu au tournant. Deux ans après Le Bon, la Brute et le Truand, donc, en 1968, Sergio Leone réalise une nouvelle pépite du western spaghetti.
J'ai nommé Il Etait Une Fois Dans L'Ouest. Au niveau des acteurs, le film réunit Charles Bronson, Henry Fonda, Claudia Cardinale, Jason Robards, Gabriele Ferzetti et Franck Wolf.
Il était une fois dans l'Ouest est le premier volet d'une nouvelle trilogie, composée par Il était une fois la Révolution et Il était une fois en Amérique.
Le scénario du film est écrit par Dario Argento et Bernardo Bertolucci. D'ailleurs, ce western spaghetti n'est pas sans rappeler Et pour quelques dollars de plus. Il est question ici de vengeance, le personnage interprété par Charles Bronson, l'homme à l'harmonica, n'étant pas sans rappeler celui de Clint Eastwood.
Lui aussi n'a pas de nom, apparaît sans crier gare, se cache derrière un petit sourire insolent et un regard qui fait froid dans le dos.
Ses réelles motivations seront révélées dans les dernières minutes du film. A la base, Sergio Leone ne voulait plus tourner un nouveau western.
Mais avec ce nouveau long-métrage, le cinéaste a bien l'intention de revisiter l'histoire de l'Ouest américain.
Le paysage est en pleine mutation. Ses personnages également. Cela se caractérise notamment par la construction d'un train, qui relie l'Est à l'Ouest.
C'est dans ce décor que plusieurs protagonistes vont être appelés à s'affronter. Sur ce dernier point, le film est particulièrement violent.
D'ailleurs, au moment de sa sortie, Il Etait une fois dans l'Ouest sera interdit aux moins de 13 ans.
Il suffit de prendre le début du film pour s'en convaincre, Henry Fonda apparaissant comme une brute sanguinaire, assassinant de sang froid une famille entière, dont un très jeune gosse. A partir de là, Sergio Leone construit son scénario autour de plusieurs personnages hauts en couleurs, tous répondant à des motivations différentes.
Le style de Sergio Leone est immédiatement identifiable, le cinéaste multipliant les gros plans et les cadrages sur les visages de ses protagonistes.
Plus que jamais, le regard de l'autre semble avoir un rôle prépondérant, annonçant les hostilités à venir. Ensuite, comment ne pas évoquer la superbe musique d'Ennio Morricone qui semble à la fois poursuivre le spectateur et les personnages ?
Encore une fois, l'homme à l'harmonica tient ici une place importante, jouant de son instrument, soit par ironie, soit pour annoncer la mort à venir.
L'harmonica est aussi le symbole d'un passé meurtrier, qui motivera la quête de vengeance de ce personnage atypique et as du révolver.
Bref, Sergio Leone signe à nouveau un grand western spaghetti, dans la lignée de la trilogie du dollar, et qui peut se targuer d'appartenir aux grands classiques du septième art.
Note: 18/20
2010 - [bande-annonce] IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST de Segio Leone(extrait 2)