Reccueilli par Penny, Volt est devenu depuis la star d'une série TV, qui vient de commencer et fait un tabac. Mais il y a un problème: il ne sait pas que tout est imaginaire autour de lui et n'a donc aucun pouvoir. Alors quand sa maîtresse se fait enlever dans un épisode, il y croit dur comme fer et se retrouve dans un convoi pour New York, loin d'Hollywood...
La critique canine de Borat
On le sait entre 1997 et 2008, les studios Disney ont attiré les mouches comme jamais. Vous avez d'ailleurs pu le voir récemment sur ce blog.
Autant je peux adorer les Walt Disney, autant cette période se résume en 3 mots: bouseuse, moyennne et oubliable.
Difficile de croire à un grand retour, tant l'empire semble perdu (ouh la belle transition). Mais depuis fin 2008, les studios Disney semblent se relever légerement, en faisant des films plus convenables.
Volt de Chris Williams et Byron Howard et supervisé par John Lasseter (nouveau grand manitou du studio) en fait partie.
Si ce ne sera pas un carton, ce Disney marchera tout de même pas mal.
En VO, on retrouve John Travolta, Miley Cyrus (Hannah Montana pour les intimes) et Malcolm McDowell. En VF, c'est moins ça, avec Richard Anconina (qui semble vraiment avoir du mal à retrouver sa superbe d'antan), Gilles Lellouche, Omar Sy et Fred Testot. L'ouverture est vraiment spectaculaire, exagérant au maximum l'action.
On voit enfin tout le potentiel de Disney pour l'animation en images de synthèse. Un fait jamais montré depuis Dinosaure.
Après, on est face à une sorte de Truman Show en animation, avec un héros découvrant, une fois dans le monde réel, sa véritable existence.
Mais derrière ces bons atouts, on peut trouver le film un peu niais et déjà vu. Volt va découvrir la vie; la chatte Mitaine va voir qu'il n'y a pas que la misère; et Rhino va voir autre chose que sa boule.
Comme je l'ai dit plus haut, l'inspiration vient du film de Peter Weir, même s'il n'y a pas de dénonciation avec Volt.
Sans compter que c'est du genre à marcher sur le mignon. Le doublage est pas trop top, notamment Anconina, auquel le timbre de voix ne convient pas du tout.
Mais bon, ce Disney se regarde sans déplaisir et bien qu'inférieur aux autres classiques, est supérieur aux récents du studio souvent synonyme de bouses ou de navets.
Pas un classique, mais on passe un bon moment.
Note:12/20