Magazine Société
Coup sur coup, je tombe sur deux études qui trouvent que la pauvreté s’accompagne d’un état de dépression. (Le coefficient multiplicateur du geste amical, Le riche a-t-il un cœur ?)
Ce que The Economist appelle élégamment « work shy », et à qui il convient de retirer tout secours, serait-il au contraire quelqu’un qui a été abîmé par la vie et qui s’est replié sur lui-même ? On n’est pas pauvre par choix, mais par échec ?
Et s’il suffisait de redonner un peu de confiance en elle à notre société pour qu’elle élimine son déficit, son chômage, son besoin d’antidépresseurs, et, donc, le trou de la sécurité sociale ?